Le Guatemala ... selon le guide du routard


Que dit le guide du routard ???

""Le Guatemala est un pays extraordinaire. Il a tant à proposer : paysages somptueux, volcans en activité, lacs, jungles, villages séculaires perdus sur les hauts plateaux, côtes atlantique et pacifique, sites archéologiques...
Autrefois visité en tant qu'extension d'un séjour au Mexique, le Guatemala est devenu maintenant, à juste titre, une destination à part entière. Ce n'est pas parce qu'il est petit qu'il y a moins de choses à voir. Bien au contraire.

La grande majorité des habitants descendent directement des Mayas. Les Indiens, qui représentent 60 % de la population, ont su conserver leurs langues, leurs coutumes, leur folklore et leurs costumes particulièrement riches en couleurs. À la différence du Mexique, beaucoup plus métissé, on est ici plongé en pleine culture amérindienne, au cœur du monde maya.
La plus grande partie du Guatemala est sauvage, intacte, authentique. Et puis il abrite un site archéologique extraordinaire, Tikal, et l'un des plus beaux lacs du monde, Atitlan, entouré de ses volcans aux cônes parfaits... """

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Les Mayas aujourd'hui

Le Guatemala est le pays d'Amérique latine qui compte le plus de descendants des civilisations précolombiennes. Les Indiens sont largement majoritaires dans le pays, et pourtant, depuis la Conquête, ils demeurent marginalisés, sans guère de participation à la vie politique et sociale du pays. Et, surtout, victimes de tous les abus.
En 1524, la brusque irruption des Espagnols menés par Pedro de Alvarado fut synonyme de guerres, de domination, d'esclavage, d'anéantissement de certaines communautés, de massacres et d'humiliations, de destruction systématique des croyances et cultures précolombiennes. Quatre siècles plus tard, cette population indigène a de nouveau subi de rudes coups lors de la guerre civile : déplacements de population, enrôlement obligatoire dans l'armée, destruction totale de villages.
Néanmoins, malgré cette sauvage répression, ces communautés ont su conserver leur caractère culturel, leur mode de vie et certaines de leurs traditions. Si vous vous baladez dans l'Altiplano, vous verrez les plus beaux costumes et marchés d'Amérique centrale, et vous assisterez certainement à d'étranges cérémonies religieuses. Car, côté religion, la rencontre des deux mondes donna naissance à un syncrétisme exceptionnel, où les anciens rituels se mêlent aux croyances catholiques, et où les anciens dieux se confondent avec les saints du calendrier grégorien.
Au fond d'eux-mêmes, les Mayas ont toujours les mêmes systèmes de représentation sociaux et culturels qu'autrefois. Ils s'identifient encore à « l'homme de maïs », proche de la terre et des forces naturelles, continuant à vivre au quotidien ces croyances ancestrales. Ils vivent dans une sorte de fatalisme qui s'explique par leur esprit traditionaliste et le respect des lois de leurs ancêtres. C'est sans doute ce caractère humble et soumis qui leur a permis de conserver l'essentiel de leur culture ; mais à quel prix !
Les conditions de vie de la plupart des indigènes restent proches de la misère. Leur vie s'organise autour de la milpa (la parcelle de maïs), quelques cultures vivrières, le marché et les rituels religieux. Ils sont les premières victimes de la crise du café et des sécheresses qui sévissent depuis plusieurs années.
Le prix Nobel de la paix attribué à Rigoberta Menchú en 1992, l'une des figures emblématiques du Conseil international des Indiens, a mis du baume au cœur de la communauté indigène. L'irruption de Marcos sur la scène internationale a également permis de sensibiliser l'opinion concernant ces populations oubliées, en passe d'acculturation ou de disparition.
À la suite d'une médiation entre les gouvernements guatémaltèque et mexicain, l'ONU a commencé, fin 1994, à organiser le rapatriement des indigènes du Guatemala qui avaient émigré au Chiapas

En savoir plus : http://www.routard.com/guide/guatemala/1283/culture.htm#ixzz4G1djXf76






Géographie


Territoire de 108 890 km², au relief extrêmement diversifié.

  • Le Petén, au nord, est enclavé entre le Mexique et le Belize. C'est une immense plaine (un tiers du territoire), couverte de forêts tropicales humides, où il fait très chaud. La présence de l'eau est importante, avec des lacs comme le Petén Itzá (celui de Flores) où il fait bon se baigner pour se rafraîchir. Le Petén est aussi traversé par deux grands fleuves : le río de la Pasión et le río Usumacinta, qui forme la frontière nord-ouest avec le Mexique.
  • L'ouest et le centre du Guatemala forment la région des volcans et des hauts plateaux (l'Altiplano), avec des altitudes oscillant entre 1 500 et 2 500 m. Un relief escarpé, donc, aux magnifiques paysages de montagne : sierras des Cuchumatanes, de las Minas, de Chuacús et de Chamá. Et une région sauvage, authentique car difficile d'accès, où les villages indigènes semblent encore vivre comme aux XVIe et XVIIe siècles. Les marchés typiques y sont légion.
Cette région est couverte de volcans (300 recensés dans tout le pays). Certains sont en activité permanente, comme le Santiaguito (région de Quetzaltenango) et le Pacaya, près d'Antigua, qui offre parfois la nuit un spectacle impressionnant. C'est dans l'Altiplano que se trouve l'un des plus beaux lacs du monde, le lac Atitlán, dominé par des volcans aux cônes parfaits.
  • Coincée entre cette chaîne de volcans et l'océan Pacifique, une plaine de 50 km de largeur en moyenne s'étend sur 250 km du nord-ouest au sud-est. Cette plaine est très fertile (grâce aux cendres volcaniques) et produit de la canne à sucre, du cacao et de nombreux fruits exotiques. Sur la côte même, il n'y a pratiquement pas de station balnéaire, seulement quelques villages colorés ; les plages sont de sable noir, les vagues souvent énormes, avec de forts courants. Sur les contreforts de la chaîne montagneuse, face au Pacifique, des plantations produisent un excellent café.

  • L'est du Guatemala est parcouru par deux grands fleuves : le río Polochic et le río Motagua (le plus long fleuve d'Amérique centrale), qui se jettent dans l'Atlantique. Ils traversent en fin de parcours la région du río Dulce et du lac Izabal (le plus grand du pays). Ces basses terres, chaudes et humides, possèdent une grande variété de faune et de flore.
Bref, un voyage d'à peine 300 km vous fait passer par une variété exceptionnelle de climats, de paysages et de températures...


Environnement


Ce petit pays a pour lui une richesse bien précieuse : la forêt tropicale qui recouvre la région du Petén, au nord du pays. Mais, comme d'autres pays d'Amérique latine, le Guatemala est confronté aux graves problèmes de déforestation qui menacent peu à peu cette réserve naturelle d'oxygène et cet écosystème.
Une déforestation aggravée par le narcotrafic, qui taille à la hache des routes clandestines et des pistes d'atterrissage un peu partout. Il paie aussi le prix des  catastrophes naturelles et du changement climatique. En 2010, le pays a essuyé quasi simultanément une sécheresse suivie d'un terrible cyclone du nom d'Agatha, puis d'une éruption du volcan Pacaya qui provoqua une pluie de cendres sur la capitale, et enfin les pires inondations depuis un demi-siècle...

Il n'est pas rare de les voir balancer des déchets en pleine nature. Ces mauvaises habitudes ne sont pas récentes, mais les conséquences n'étaient pas aussi désastreuses avant l'industrialisation croissante, quand les déchets étaient biodégradables. Résultat, certains villages du Guatemala possèdent des alentours particulièrement sales. Dommage, mais quand on sait que ce sont les habitants qui doivent payer le ramassage des ordures, on comprend mieux pourquoi ce sont toujours les villages les plus pauvres qui entassent le plus de déchets !
Vous remarquerez aussi que dans les grandes villes, et particulièrement dans la capitale, l'air est souvent irrespirable : camions et bus hors d'âge, essence frelatée... Idem lorsqu'on se retrouve coincé derrière un de ces monstres en pleine côte. Préparez-vous à faire de l'apnée !

En savoir plus : http://www.routard.com/guide/guatemala/1282/geographie.htm#ixzz4G1dv6ovW




Religions et croyances




Alors qu'il visitait le pays en 1933, Aldous Huxley notait le monopole du syncrétisme maya-catholique à travers tout le pays : les indigènes mêlaient leurs croyances ancestrales au catholicisme importé. Rien n'a changé. Pour s'en convaincre, il suffit de pénétrer dans l'église catholique de Chichicastenango, siège de bien étranges rituels mayas.
Au Guatemala, le religieux est omniprésent ; en intensité, certes, mais aussi en nombre de croyances. Il est surprenant de constater la diversité des religions de ce si petit pays. Depuis les missionnaires espagnols, chaque arrivant apporte avec lui une nouvelle foi. Et les Indiens, visiblement, ne montrent que peu de résistance, devenant donc une proie idéale pour les évangélisateurs de tout poil. Sans doute parce qu'au fond, ils conservent leurs rites mayas et mélangent volontiers l'animisme et le monothéisme chrétien.

Les sectes protestantes se sont implantées au Guatemala à la fin du XIXe siècle et ont livré un combat sans merci à l'Église catholique pour la conquête des âmes indigènes. Naguère, le pays comptait 95 % de catholiques. Aujourd'hui, on dénombre 15 % de catholiques et... 80 % d'évangélistes. Leurs méthodes « marketing » se révèlent redoutablement efficaces, et vous verrez sûrement des binômes de jeunes garçons, mormons ou témoins de Jéhovah, parlementer avec des indigènes pour obtenir leur conversion.

Ces sectes, issues des États-Unis et financées par les sièges nord-américains, disposent de moyens impressionnants : pasteurs, stations de radio, écoles, temples. Elles ont notamment profité du terrible tremblement de terre de 1976 pour accroître leur influence.
Aujourd'hui, on recense plus de 10 000 organisations ou sectes diverses qui, sur fond de crise économique et d'analphabétisme, attirent une part importante de la population guatémaltèque.
Le phénomène a pris une telle ampleur que le pape Jean-Paul II s'en était ému et avait fait trois visites au Guatemala, dont la dernière en juillet 2002, pour tenter de récupérer le terrain perdu. Il a d'ailleurs été reçu à chaque fois triomphalement, preuve que, malgré tout, le pays reste très attaché à la religion catholique. Il faut d'ailleurs voir la ferveur des Guatémaltèques pendant les fêtes religieuses de la Semaine sainte...

En savoir plus : http://www.routard.com/guide/guatemala/1278/traditions.htm#ixzz4G1edPe66




Cuisine

Si vous arrivez du Mexique, vous trouverez bien des points communs culinaires comme les tortillas de maïs (l'aliment de base), les haricots noirs (frijoles), la soupe de poulet (caldo de pollo) ou de viande de bœuf (caldo de res), etc. Au Guatemala, les plats ne sont pas épicés ; le chile est servi à part.


Le matin, vous aurez droit au petit déjeuner chapín, c'est-à-dire typiquement guatémaltèque, avec des œufs, une purée de haricots, un bout de fromage, des bananes frites et du café. Dans les hôtels un peu plus chic, on peut demander des panqueques.

Pour le déjeuner et le dîner, outre le petit menu del día pas cher, on trouve quelques spécialités « indigènes » (mot utilisé localement pour désigner les Mayas), typiques du pays : le plat le plus répandu est sans doute le kak'ik, un pilon de dinde qui trône au beau milieu d'une soupe.

Dans le Petén, déguster le pescado blanco, un poisson fraîchement pêché dans le lac Petén Itzá. Il est particulièrement savoureux. Également des fruits de mer et en particulier des crevettes (camarones). Ne pas manquer le ceviche (de poisson, de crevettes ou de caracol, une sorte de lambi, le tout mariné dans le citron), ni le tapado dans la région caraïbe, une sorte de bouillabaisse de poisson, banane, crème de coco, herbes et épices.

Pour le dessert ou à tout moment de la journée, ne pas hésiter à acheter, sur les marchés, de bons fruits tropicaux (ananas, bananes, papayes, melons et autres).

Vous l'aurez compris, le Guatemala n'est pas une terre de haute gastronomie. Pour les palais lassés, on trouve beaucoup de restos de cuisine internationale.

Où manger ?
Attention, n'allez pas dîner trop tard, les restos ferment généralement assez tôt.
  • Sur les marchés : certes pittoresques, pourtant les estomacs européens risquent d'être perturbés par cette expérience haute en couleur mais assez périlleuse en termes d'hygiène !
  • Les comedores sont de petits restaurants qui servent une cuisine simple et peu variée, pas chère du tout.
  • Également quelques antojitos, des snacks à la mexicaine avec une salle ouverte sur la rue.
  • Les restaurants proposent des plats plus sophistiqués avec, selon les régions, quelques spécialités locales, sinon de la cuisine internationale, des pâtes et des pizzas. Quelques restos végétariens font leur apparition dans les centres touristiques.
  • Les bars : attention, dans les villages et bourgs importants, le terme bar désigne régulièrement un bordel. À bien différencier de la cantina (débit de boisson populaire) !

Boissons

  • Ne pas boire de l'eau du robinet, mais de l'eau en bouteille capsulée. Possibilité de purifier l'eau soi-même avec du Micropur® DCCNa ou de l'Hydroclonazone, mais ces produits ne suppriment pas la contamination chimique. Si vous voulez de l'eau plate au resto, demandez agua pura et non agua mineral, qui est de l'eau gazeuse.
  • Les Guatémaltèques boivent beaucoup de sodas. Attention, ça se dit aguas (sic !) ou encore gaseosas.
  • Dans les restos modestes, on sert des jus de fruits allongés d'eau, appelés licuados. C'est souvent bon, même si, c'est vrai, les jus non coupés sont bien meilleurs.
  • De la bière aussi. La plus commune est la blonde Gallo. Vous pourrez aussi goûter à la Moza, la seule brune du pays. La Barril est ambrée mais plus rare.
  • On pourrait s'attendre à boire un excellent café, mais c'est rarement le cas. La culture américaine ayant fortement déteint ici, on aura tendance à vous servir le café allongé, voire à lui faire boire la tasse. Dommage dans un pays spécialisé dans le café (autant en rapporter pour se le faire soi-même à la maison).
Heureusement, quelques petits cafés sympas ont fait l'acquisition de machines à café italiennes ou en tout cas à percolateur, notamment à Antigua ou à Panajachel, où l'on peut savourer un bon espresso ou un délicieux cappuccino. Sinon, arrêt obligatoire dans une finca de café, où l'on devrait vous le servir à votre goût...
  • Le Guatemala produit un excellent rhum, vieilli 16 ans minimum en fût de chêne et caramélisé. C'est le zacapa centenario.
  • Côté vins, ils restent chers, et une bonne bouteille de vin français coûte les yeux de la tête (mais êtes-vous venu pour ça ?). En revanche, on trouve de bons petits vins chiliens (cépages français) relativement bon marché..

En savoir plus : http://www.routard.com/guide/guatemala/1284/cuisine_et_boissons.htm#ixzz4G1gscvIr

Transports Guatemala


Les distances entre les villes et les lieux touristiques ne sont pas très grandes (sauf pour aller à Flores-Tikal, mais on peut prendre l'avion). Néanmoins, si l'on voyage en bus, compter 30 à 40 km/h de moyenne. Si on loue une voiture, prévoir une moyenne de 70 km/h.

Les bus
Ils roulent souvent comme des dingues. Et comme la plupart sont vieux et déglingués... Fe en Dios y adelante (« Foi en Dieu, et en avant ! »), affichent-ils fièrement sur le pare-brise. De toute façon, c'est ça ou les minibus privés (shuttles), plus chers.

Pour les grandes distances (Guatemala-Flores, par exemple), des bus plus confortables ont fait leur apparition. Les compagnies les plus recommandables sont Linea Dorada, Litegua et ADN (Autobus del Norte).

Les distances sont moins grandes qu'au Mexique, mais les bus s'arrêtent partout. On s'y entasse au mépris des règles de sécurité. Ils sont d'ailleurs surnommés chicken bus par les gringos. Certains parcours (apparemment courts sur la carte) deviennent parfois de vraies expéditions (trois ou quatre changements de bus), mais l'ensemble s'articule toujours bien.

Voyagez tôt le matin ; l'après-midi, les bus se raréfient.

  • Attention, petite tendance, dans certains bus-camionnettes, à faire payer plus cher les visages pâles. Pour ne pas vous faire arnaquer, regardez ce que les gens paient. Ou demandez à un passager combien coûte le trajet et donnez la somme exacte à l'encaisseur.

La voiture
On peut louer une voiture au Guatemala (avec ou sans chauffeur), mais les moins de 25 ans devront payer une assurance supplémentaire. Votre permis de conduire suffit si vous louez la voiture moins de 1 mois.

Les routes sont parfois mauvaises dès que l'on s'écarte des grands itinéraires, donc attention à ne pas sous-estimer les temps de trajet. De plus, comme dans le Petén, on tombe parfois sur des petites routes truffées de tumulos, l'équivalent (en plus traître car souvent mal ou pas indiqués !) de nos « gendarmes couchés ».
Pour faire de la piste, louez de préférence un pick-up (4x2) ou un 4x4.
Vérifiez très précisément l'état du véhicule avant de partir, les agences ne pratiquent pas encore les assurances full-cover. Peu de panneaux indicateurs.
Pour louer une berline standard, compter environ 1 800-2 300 Qtz par semaine (soit 240-307 US$ ou 218-279 €).
Attention, le prix de l'essence est indiqué en gallons (1 gallon = 3,78 litres). En 2015, le gallon de regular (pas la peine de mettre du super dans une voiture de location) tournait autour de 20-25 Qtz ; à peine moins cher pour le diesel. Certaines régions du pays plus enclavées, comme le Petén, vendent le carburant un peu plus cher.
Très peu de loueurs accepteront que vous passiez la frontière. Dans tous les cas, demandez une autorisation écrite du loueur, que vous présenterez à la douane. Renseignez-vous bien.
Ne roulez jamais de nuit (entre la tombée du jour et le lever du soleil) car les routes sont dangereuses (trous dans la piste, véhicules sans feux, piétons, animaux...). Les Guatémaltèques eux-mêmes observent cette règle.

Les taxis
Ils sont chers à Ciudad Guatemala, un peu moins en province. Attention aux coffres sans serrure. Demandez toujours le prix de la course avant de monter et divisez ce prix par deux comme base de négociation. Ne laissez pas le chauffeur du taxi seul au volant avec vos affaires dans le coffre ; durant ce laps de temps, il pourrait s'en aller.

Les minibus (shuttles)
Les agences de voyages, pour compenser les carences des compagnies de bus traditionnelles, affrètent des minibus (shuttles) qui desservent régulièrement les villes et sites touristiques : aéroport de Ciudad Guatemala, Antigua, Panajachel, Chichicastenango et Copán (Honduras), entre autres.
Chers pour les locaux, mais pas pour les Européens et donc seulement destinés aux touristes. Ils sont beaucoup plus confortables et plus rapides que les bus, et pratiques, car, en général, ces navettes viennent vous chercher et vous déposent à votre hôtel. Horaires adaptés. À l'aéroport, on en trouve à destination d'Antigua ou de Panajachel.
L'auto-stop
À éviter !
L'avion
Un seul parcours vaut vraiment le coup : Ciudad Guatemala-Flores (Tikal). On gagne beaucoup de temps. Mais les tarifs sont élevés (environ 185-240 € l'aller-retour selon la compagnie).

Argent, banques, change


  • La monnaie est le quetzal (Qtz), divisé en centavos.

En 2015, 1 € valait à peu près 8,50 Qtz, et 1 US$ environ 7,50 Qtz.
Le taux de change, indexé sur le dollar, pouvant varier sensiblement en cours d'année, les conversions en euros dans le texte ont été arrondies.
  • Emportez des dollars, en chèques de voyage ou en espèces, car il est quasiment impossible de changer des euros, et quand c'est possible, le taux n'est pas intéressant. De plus, beaucoup de prix sont donnés en dollars. Veillez à avoir des dollars en bon état, ni déchirés ni abîmés, sinon on risque de vous les refuser.
  • Le change des dollars se fait sans problème dans les banques (de préférence le matin et prévoir un peu d'attente). Chaque banque impose une somme de retrait maximale par semaine : de 200 à 400 US$ selon la banque. Si vous voulez changer de grosses sommes, changez de banque à chaque retrait ou utilisez votre carte de paiement à un distributeur.

Hébergement

Les prix s'entendent pour une chambre double.
  • Très bon marché : moins de 90 Qtz (environ 11 €). Concerne surtout les lits en dortoir pour une personne, plus rarement une chambre double privative).
  • Bon marché : de 90 à 150 Qtz (environ 11 à 18 €).
  • Prix moyens : de 150 à 300 Qtz (environ 18 à 35 €).
  • Chic : de 300 à 450 Qtz (environ  35 à 53 €).
Restaurants
Les prix s'entendent pour un repas pour une personne.
  • Très bon marché : moins de 35 Qtz (environ 4 €).
  • Bon marché : de 35 à 70 Qtz (environ 4 à 8 €).
  • Prix moyens : de 70 à 120 Qtz (environ 8 à 14 €).
  • Plus chic : plus de 120 Qtz (environ 14 €).
  • Pourboire : au resto, on peut laisser, si le service le vaut, 10 % de l'addition. Mais la règle est moins stricte qu'au Mexique. Dans les petits restos (comedores) par exemple, où vous mangerez le midi, on ne laisse que quelques quetzales. Dans les grands établissements, le pourboire de 10 % est souvent inclus dans l'addition.


Achats, artisanat

  • Les textiles, bien sûr ! Le Guatemala est le pays des tissus colorés, des étoffes brodées à la main, des cotonnades à rayures multicolores, des merveilleux tissages aux motifs mayas. Les Indiennes guatémaltèques excellent en ce domaine. Il suffit d'observer leurs vêtements pour s'en convaincre.

Ceintures, tzute (morceau de tissu à tout faire), pantalons, cortes (jupes), huipiles (les blouses des femmes), tocoyal (étroite bande tissée, souvent terminée par des pompons qui parent la coiffure)... les Indiens débordent d'imagination, même si les motifs que l'on trouve sur les marchés touristiques tendent à se standardiser.

Vous trouverez ces textiles traditionnels sur les marchés de l'Altiplano (notamment à Chichicastenango) et dans les villages du lac Atitlán, ainsi que sur les marchés d'artisanat d'Antigua et de Ciudad Guatemala. Mais le mieux, si vous le pouvez, est encore de faire vos achats dans les communautés villageoises, ce qui permet de faire aussi du tourisme rural.

  • Le reste de l'artisanat est beaucoup moins développé qu'au Mexique. Chaque région a plus ou moins sa spécialité : bijoux et objets en jade (Antigua), poterie (Antigua et Totonicapán), vannerie (Totonicapán et Tecpán), meubles et jouets en bois (Nahuala et Antigua), masques en bois (Chichicastenango), cuir (Chichicastenango et Panajachel).

Vous pourrez aussi trouver ces produits sur les marchés d'Antigua, de Panajachel, de Chichicastenango ou de Ciudad Guatemala. Au fait, n'oubliez pas qu'ici, la règle, c'est le marchandage, surtout sur les marchés...

  • Possibilité de rapporter du bon café arabica, moulu ou en grains. Le mieux est de l'acheter directement dans les plantations, notamment dans les communautés produisant le fameux café équitable.

  • Pensez à rapporter le fameux rhum Zacapa centenario, un rhum vieilli en fût de chêne pendant au moins 16 ans. Certains considèrent que c'est l'un des meilleurs au monde. Bon, on se méfie un peu de ce genre de palmarès, d'autant que nos palais sont habitués à l'extrême qualité des rhums antillais...


En savoir plus : http://www.routard.com/guide/guatemala/1285/argent.htm#ixzz4G1lMIhVD



Mise à jour le 27 octobre 2017
Québec - Canada
Texte & photos du moussaillon, plus quelques-unes chipées aux copains.
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