Panama ... Un peu d'histoire pour ce pays mythique... liaison entre 2 océans

En ce début 2012, Chamicha arrive sur la partie la plus "ouest" des Caraïbes, le Panama ... lieu mythique entre Atlantique et Pacifique surtout connu pour son canal et ses bateaux de commerce battant souvent pavillon panaméen.



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panama



Notre premier stop va durer 4 mois et il se fera sur les îles des San Blas .... mais je dois bien vous faire connaître ce pays dont elles font partie auparavant.



Pour info, après ces 4 premiers mois dans les îles, nous passerons 5 - 6 mois au mouillage de Puerto Lindo et visiterons et assisterons à quelques activités locales.
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Le seul endroit au monde où l'on peut, en l'espace de quelques heures, choisir de faire une trempette dans l'Atlantique ou dans le Pacifique


Difficile de trouver plus près !!!





Nous avons un peu changer de look ces derniers temps ...
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Nous pensons rester assez longtemps dans ce secteur et espérons pouvoir profiter de visiter quelques-unes de ces régions pas seulement en bateau.


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Afin de vous faire partager ce nouveau pays que nous abordons, voici comme à l'accoutumée quelques infos provenant pour une part et comme toujours d'internet pour les zones que nous ne connaissons pas encore, également pour l'histoire et la géographie de ce pays mais aussi pour plein d'autres particularités des endroits dans lesquels séjourneront Chamicha et son équipage dans un proche avenir.


Il est bien entendu que les récits provenant du secteur dans lequel nous naviguons ou dans celui que nous visitons réellement, les photos sont faites "maison", avec leurs qualités et leurs défauts.



Le site Terra Caribea, entre autres m'a permis de trouver beaucoup de renseignements sur Panama.



Nous arrivons au Panama en Janvier 2012, passons quelques mois tout d'abord dans les si belles îles des San Blas, mais avant de vous les faire découvrir, voici un peu d'infos sur ce pays.


Depuis les San Blas, vers la fin mars, nous décidons de faire un petit tour à Panama City pendant quelques jours. Départ en barque rapide des îles, puis un taxi pour rejoindre cette grande cité, et pour la première fois ... voir l'océan Pacifique !!! D'accord, me direz-vous, c'est encore et toujours de l'eau ...


Je profite du wifi de l'hôtel qui sera enfin plus puissant pour mettre le site à jour... toujours ces problèmes de mise en ligne, il faut vivre avec, mais je connais votre patience ...




Voici quelques infos et photos du Panama  ...


                                                                              vos fidèles voyageurs ...


Le chapitre sur les San Blas est à part, accès à la fin de celui-ci ou directement depuis le menu, chapitre 16




Revenons donc au Panama,



          Il est situé entre le Costa Rica à gauche et la Colombie à droite
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              Panama d'hier, du temps des galions, des conquistadors et de l'or et Panama d'aujourd'hui,  ... du temps du commerce, du canal, des dollars et du tourisme
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                    Panama, ses îles et ses forêts 
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Panama ... pays de contrastes ...


Ce pays se présente sous la forme d'une étroite bande de terre située dans la partie Sud de l'Amérique Centrale entre la Colombie au Sud Est (225 kms de frontière) et le Costa Rica à l'ouest (330 km de frontière)



Il est bordé par la mer des Caraïbes au Nord (1'287 km de côtes) et par l'Océan Pacifique et le golfe de Panama au Sud (1'700 km de côtes).

Il est très montagneux avec des terres de basse altitude sur les côtes.
87 % des terres se situent à des altitudes inférieures à 700 mètres.
Le volcan Barú, point culminant du pays, atteint 3475 mètres d'altitude.



Bien irrigué, le pays compte 153 fleuves et rivières du côté Atlantique, tandis qu'on en dénombre 325 du côté Pacifique.


La mer des Caraïbes et l'Océan Pacifique sont unis par le fameux canal de Panama dont la construction traverse une dénivellation naturelle formée par la cordillère de Talamanca et celle de San Blas.




Cliquez pour agrandir l'image            L'écluse de Miraflorès
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Qui habite dans ce secteur du monde ?


Ce pays est très cosmopolite, cela est évident.

Rien de plus flagrant quand on se promène dans les rues de Panama City, la capitale.

Populations métissées, blancs, noirs, indous, chinois, juifs, et bien d'autres encore.


Mais ce qui est surtout typique, ce sont les différentes communautés indiennes encore authentiques qui subsistent de nos jours : les Chocos, les Guaymies, les Emberas, les Wounaans, les Teribes, les Bokotas et les Kunas.



Pour citer les principales :


La communauté des Guaymies est la plus importante et compte 130.000 Indiens, les Kunas sont environ 50.000, les Chocos quelques 20.000, les Emberas 15.000, les autres communautés totalisent moins de 10.000 Indiens.

Seuls les Indiens Chocos et les Kunas vivent dans la partie Est du Panama, les autres communautés sont éparpillées dans l'ouest de l'isthme.

Les Chocos vivent sur le continent, la grande majorité des Kunas habitent sur les îles.


Lors de notre voyage, nous aurons principalement des contacts avec les kunas vivant dans le Kuna-Yala, les San Blas donc, archipel de rêve situé sur la côte nord du Panama, devenu territoire "indépendant" après la révolution de 1925..
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Quelques visages d'indiens Kunas
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                            un autre peuple, les indiens Guayamies
                                  (famille à gauche : photo empruntée)
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                                                                            Indiens "Emberas" (photo empruntée)







Quelques généralités sur cet étrange pays.


Nom officiel : République de Panama

Capitale : Panama Ciudad


Superficie : 75 990 km² - 725 km de long - -190 km au plus large et 51 km dans la partie la plus étroite

Population : 2 839 177 habitants. Métis (Indiens-Blancs, 57,5 %), Noirs (15 %), Blancs (18 %), mulâtres (5 %), Indiens (Kunas, Ngöbes, Buglés, Emberas, Wannans,Teribes…, 4,5 %).

Langue officielle : Espagnol et langues amérindiennes.

Religions : Catholiques, musulmans, protestants


Régime politique : République à régime multipartiste avec une Assemblée législative composée de 72 membres élus au suffrage universel. Les députés comme le président et le vice-président sont élus pour une période de 5 ans, les deux derniers ne sont pas rééligibles. Son président actuel est le milliardaire Ricardo Martinelli, élu en 2009. La liste de tous ses présidents sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_presidents_du_Panama


Le pays est divisé en 9 provinces auxquelles vient s'ajouter la Comarca de San Blas, qui est considérée comme une partie de la province de Colon dans la plupart des documents officiels.


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Son histoire en quelques dates ...







1510 : Les Espagnols s'installent à l'embouchure du Río Chagres, sur la côte caribéenne.
Panama devient la base de départ pour la colonisation du Pérou.


26 septembre 1513 : Découverte de l'Océan Pacifique.

L'espagnol Vasco Nuñez de Balboa est le premier européen à voir l'océan Pacifique et à le faire savoir.
Parti pour le nouveau monde en 1500, l'aventurier découvre depuis le sommet d'une montagne une mer inconnue qu'il nomme "mer du sud".
Balboa, qui a franchi à pied l'isthme de Panama, prend possession de cette nouvelle mer au nom de la couronne espagnole.
C'est le portugais Fernand de Magellan qui la baptisera "pacifique" en 1520, afin de rendre hommage à la clémence de ses eaux.


1516 : Fondation de la ville de Panama.
Les richesses provenant du Pérou transitent par son port, stimulant son développement économique.


1739 : Rattachement du Panama à la vice-royauté de Nouvelle-Grenade.


1819 : Le pays reste lié à la Grande-Colombie après l'indépendance de celle-ci.


1855 : La ruée vers l'or en Californie entraîne la construction par les Etats-Unis du chemin de fer Colón-Panama.


1881-1889 : Le Français Ferdinand de Lesseps entreprend la construction du canal de Panama.
Le projet est interrompu faute de capitaux.


8 mars 1893 : Début du procès du scandale de Panama. Le dossier de la Compagnie de Panama est porté devant la cour d'assises de la Seine.
Ferdinand de Lesseps, le fondateur de la société, et ses associés sont accusés d'avoir versé des pots de vin à des députés et des sénateurs pour qu'ils votent une loi autorisant la Compagnie à émettre des obligations.
Au terme des 13 jours de procès, l'ancien ministre des Travaux publics, Baïhaut, sera condamné à 5 ans de prison pour corruption. Il sera le seul homme politique à avouer les faits.
Les frères Lesseps et l'entrepreneur Gustave Eiffel écoperont d'un an pour abus de confiance.
Clémenceau, lui aussi sali par le scandale, ne sera pas condamné.


3 novembre 1903 : L'indépendance de Panama.
Libéré de la tutelle espagnole en 1821, le Panama fait sécession d'avec la Colombie.
Les Etats-Unis qui souhaitent y percer un canal pour relier les océans Atlantique et Pacifique, ont soutenu les indépendantistes. Ainsi, ils obtiennent par traité la concession de la zone du canal.


18 novembre 1903 : A la faveur d'un soulèvement encouragé par les Etats-Unis, le Panama proclame son indépendance et instaure la République.
Le Panama concède à perpétuité l'usage, l'occupation et le contrôle d'une zone de terrains pour la construction, l'entretien, l'exploitation, l'assainissement et la protection du dit canal" aux Etats-Unis. Le territoire concédé s'étend du Pacifique à la mer des Caraïbes.


10 octobre 1919 : Ouverture du canal de Panama.
Le dernier obstacle à la liaison Atlantique-Pacifique, le "Gamboa Dike", saute à l'explosif. C'est le président Wilson en personne qui commandé l'explosion depuis les Etats-Unis.


07 juin 1914 : Le cargo américain "Alliance" est le premier bateau à traverser le canal de Panama, c'est-à-dire à passer de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique.


1959, 1964, 1966 : Poussées nationalistes contre la tutelle américaine.


1977 : Accord Carter/Torrijos qui abroge le traité de 1903 et prévoit la restitution du canal à Panama le 31 décembre 1999.


1987-1989 : A la tête de l'armée, le général Manuel Noriega, ancien agent de la CIA, destitue le président E. Delvalle élu en 1985.
En 1989, intervention militaire américaine. Noriega est renversé.


1997 : Suppression de l'armée panaméenne qui est remplacée par une police civile.


1999 : Élection d'une femme à la présidence, Mireya Moscoso.


31 décembre 1999 : Restitution du canal de Panama. Conformément au traité Carter-Torrijos signé en 1979 entre le Panama et les Etats-Unis, l'administration de la zone du canal est rétrocédée à l'administration panaméenne.
Les derniers des 10 000 G.I déployés dans la zone quittent le pays.


2004 : Élection de Martin Torrijos à la présidence du pays.


2006 : Le 22 octobre, les Panaméens décident d'agrandir le canal afin de faire face à la hausse du trafic et rester compétitif sur le transbordement.


7 novembre 2006 : Le Panama est membre non-permanent de l'Amérique latine au Conseil de sécurité de l'ONU.

Sa géographie




Le Panama est une étroite bande de terre, située dans la partie Sud de l'Amérique Centrale, sa géographie est montagneuse avec des terres de basse altitude sur les côtes. 87 % des terres se situent à des altitudes inférieures à 700 mètres. Le volcan Barú, point culminant du pays, atteint 3475 mètres d'altitude.

L'isthme partage ses frontières avec la Colombie au Sud Est (225 km de frontière) et avec le Costa Rica à l'Ouest (330 km de frontière).
Il est bordé par la mer des Caraïbes au Nord (1 287 km de côtes) et par l'Océan Pacifique et le golfe de Panama au Sud (1 700 km de côtes).
Bien irrigué, le pays compte 153 fleuves et rivières du côté Atlantique, tandis qu'on en dénombre 325 du côté Pacifique.

La mer des Caraïbes et l'Océan Pacifique sont unis par le canal de Panama dont la construction traverse une dénivellation naturelle formée par la cordillère de Talamanca et celle de San Blas.
Des centaines d'îles émaillent la côte caribéenne, dont les archipels de San Blas et de Bocas del Toro.
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Son climat


L'ensemble du territoire panaméen jouit d'un climat tropical avec très peu de variations saisonnières.

On distingue deux périodes climatiques : la saison sèche, de janvier à mi-avril et la saison humide, de mi-avril à décembre.
La pluie tombe davantage sur les reliefs de la côte caribéenne que sur le littoral du Pacifique où se concentre le gros de la population.

Les régions de plaine connaissent des températures élevées (21-32°C), mais il fait beaucoup plus frais en montagne (10-18°C).





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Sa monnaie 



Le Balboa, la monnaie officielle, en parité fixe avec l'US Dollar.
Il n'existe pas sous la forme de billets de banque ; on utilise les billets en dollars.

Pour les pièces on se sert indifféremment des centavos de Balboa et de cents de dollars, de mêmes dimensions.

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Les fêtes et les manifestations

Janvier:
    1er janvier : Jour de l'an
    9 janvier : Journée des Martyrs
Février:
    Carnaval
    21 février 2007 : mercredi des Cendres
Avril :
    Jeudi Saint
    Vendredi Saint
    Samedi Saint
    Pâques
Mai:
    1er mai : Fête du Travail
Aout:
    15 août : Fête de la ville de Panama
Novembre :
    3 novembre : Jour de l'Indépendance du pays (vis à vis de la Colombie)
    5 novembre : Jour du Drapeau
    6 novembre : Fête de la ville de Colon
    10 novembre : Jour du premier soulèvement pour l'Indépendance
    28 novembre : Jour de l'Indépendance (fête nationale)
Décembre :
    8 décembre : Fête des mères
    24 décembre : Veille de Noël
    25 décembre : Noël
    31 décembre : Réveillon


                                         


Après ces quelques infos générales, partons découvrir quelques lieux célèbres du Panama ...


Je vous rappelle que nous sommes arrivés sur les îles des San Blas en janvier 2012, elles font partie de ce pays tout en ayant une autonomie particulière.


Vous en apprendrez plus sur cette région dans les rubriques suivantes, mais la logique veut que nous vous présentions le Panama en premier.



D'autres sources internet me permettent de compléter certains chapitres puisque nous n'avons pas encore pu visiter l'intérieur de ce pays.




Les découvrirons-nous tous ? Mystère mais on espère bien visiter quelqu'uns des ces lieux puisque nous allons prendre, encore une fois vous direz-nous, notre temps ...





En cette fin mars 2012 donc, après avoir navigué dans une bonne partie des îles des San Blas pendant plus de 2 mois, nous décidons d'aller faire un petit tour à Panama City, la capitale du Panama située sur la côte pacifique.

Le chapitre sur les San Blas est prêt, vous pourrez nous rejoindre pour visiter ces lieux paradisiaques.


Nous laissons donc le bateau sous bonne garde grâce à notre copain Christophe qui est venu aussi s'occuper de Florentine à bord. Notre Pénélope nous ayant quitté pour rejoindre le paradis des chats fin février. 
san blas
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J'ai eu un Tonton Bernard qui m'a gardé au Sénégal, maintenant, j'ai un tonton Christophe, la famille s'agrandit !!!
mais ils sont sympas, mes tontons ... surtout quand ils viennent m'apporter un casse-croûte amélioré !





Départ donc des marins dès l'aube. Nous quittons nos îles et Chamicha à bord d'une lancha (barque rapide) à destination de la cote proche de Carti.

De là, nous montons à bord d'un taxi  (4x4 obligatoire, confortable si possible, il est possible de réserver à l'avance) jusqu'à l'hôtel en centre ville de Panamy City.

Cela fait déjà presque 3 mois que nous n'avons pas vu de voitures depuis notre départ de Santa Martha en Colombie !!!
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La route  (environ 140 kilomètres) traverse les montagnes qui longent la cote des San Blas depuis la cote Caraibe à la cote du Pacifique que nous découvrons pour la première fois.

C'était il n'y a pas longtemps encore une piste difficilement praticable surtout en période des pluies.

Elle traverse la forêt tropicale,  long lacet tourmenté de bitume qui serpente dans ces collines boisées dans lesquelles il est impossible de pénétrer, à moins d'être au moins aussi fou que Mike Horn dans sa traversée de la forêt  amazonienne et colombienne !

Les personnes trop sujettent au mal des transport ne sont pas forcement les plus heureuses... La route rivalise avec certaines de celles que nous avons en montagne en France.
Mais on en réchappe, croyez-moi ...



petite info concernant le coût de ce petit périple :

15 dollars par personne pour rallier l'île au continent en lancha
25 par personne pour le trajet en taxi jusqu'à l'hôtel à  Panama city (plus de 140 kms quand même)


soit au total pour 2 personnes aller-retour : 160 dollars. prix en avril  2012.




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                                                          frontière entre le pays Kuna et le Panama




Quel choc après 2 mois de vie dans les îles...



Retour brutal à la civilisation, des voitures, des camions, du trafic, puis Panama, ses buildings, ses bus, sa foule, mais il est vrai qu'après nos îlots quasi déserts des San Blas, c'était à prévoir. (voir chapitre suivant dans le site : Chamicha aux  San Blas)

Il existe une vraie frontière entre le pays des Kunas et Panama, même si ce territoire est intégré au pays. (voir l'histoire des San Blas)




A la découverte de Panama City, la capitale


Grand choc ! La ville moderne en plein boum vertical.


Après notre vie dans les îles et ses huttes en palme, l'arrivée dans la ville est spectaculaire avec ses immenses gratte-ciel, ses avenues, son animation, ses commerces ...




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Elle regorge d'attraits touristiques, culturels, naturels (Parc Métropolitain...) et historiques (Panama La Vieja, musées...)


Les amateurs d'architecture coloniale peuvent profiter des charmes du Casco Antiguo, la vieille ville en cours de restauration ... revenir dans 5 - 6 ou 10 ans... peut-être que les travaux seront terminés.


Ce quartier est inscrit au Patrimoine de l'Unesco.


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Hormis la découverte de la ville, Panama City est également le point de départ idéal pour la visite du canal (écluses, musée, croisières), pour observer la faune et la flore tropicales (singes, iguanes, toucans…), pour s'offrir une excursion en mer au cœur de l'océan Pacifique, ou encore s'accorder une journée « shopping » dans les nombreux centres commerciaux qui je vous l'avoue, ne manque pas, et sont de taille gigantesque, à s'y perdre.






• SAN FELIPE, le quartier colonial

Le Casco Antiguo surplombe la mer dans la partie sud-ouest de la ville, dans le secteur de San Felipe.
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Véritable joyau à l'architecture baroque et néoclassique, le Casco Viejo est un quartier bohème avec ses beaux bâtiments décrépis, agrémentés d'élégants balcons.

La visite du quartier de San Felipe mène également à l'autel en or de l'église San José.
Celle-ci a réchappé des pillages des pirates qui rasèrent la ville, détruisant au passage le couvent de Santo Domingo, dont les ruines sont aujourd'hui jalousement entretenues.

Parmi les autres hauts lieux du tourisme figurent le Théâtre national et le Musée du Canal Interocéanique, le palais présidentiel, bâti en 1673, avec ses patios à l'andalouse, et la place de la Cathédrale, qui servit d'arène pendant toute la colonisation espagnole.



Comme je l'ai écrit, ce vieux Panama est en cours de rénovation, nous la visitons mais il faudra revenir dans quelques 5 ou 10 ans pour la voir enfin sous son meilleur jour.

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Contraste entre demeures restaurées et celles qui devront l'être.

Cause d'un énorme problème de relogement à toutes les familles y résidant pour moins que rien. 
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Le grand théâtre ... magnifique monument dans le casco  viejo
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photos en passant ...
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Cliquez pour agrandir l'imageLa cathédrale El Carmen, Via Espana dans le centre du nouveau Panama



• La Place de France, et Las Bovedas


Sur la Plaza de Francia un texte rappelle que 22.000 ouvriers sont morts en travaillant, à l'époque où la France voulait à tout prix ouvrir le canal de Panama sans pour autant résoudre le problème de la fièvre jaune.

C'est là que se trouve l'ambassade de France, installée dans un magnifique ensemble de maisons restaurées.

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L'ambassade de France au fond.



Pas loin de là,  des femmes "kuna" (ou Tule, dans leur langue) des Amérindiens du Panama, vendent leurs colliers multicolores,  mais surtout leurs molas ornés de motifs géométriques, de fleurs et de toucans…

Plus de détails dans le chapitre des San Blas

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Dans l'espoir de gagner quelques dollars ... toujours la même chanson, tant pis pour la musique, ce vieil homme est souriant et sympathique.
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Cliquez pour agrandir l'imageUne petite récompense après cette belle visite ...



Le marché aux poissons, ambiance pittoresque garantie


Les fruits de mer ne sauraient être meilleurs qu'ici.
Installé au-dessus du Mercado de Mariscos, le marché de poisson de Panama, sert des spécialités comme le poulpe grillé, le ceviche (poisson cru mariné au jus de citron), le calmar, et la soupe de fruits des mer.

Il n'y a rien de chic au Mercado de Mariscos Restaurant, mais il est impossible de trouver quelque chose de plus frais.

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La presqu'île D'AMADOR ou Causeway


La Calzada Amador ou Causeway est une jetée d'environ six kilomètres de long, née de la réunion des îles Naos, Perico et Flamenco, construite grâce à la terre extraite de l'isthme lors de la construction du Canal.


Visite possible du Punta Culebra, un petit centre d'exhibition sur les tortues marines géré par l'Institut de Recherche Tropicale Smithsonian.

En fin de la journée, pause sur l'une des terrasses en savourant une glace ou un cocktail, tout en profitant d'une vue imprenable sur la baie de Panama.

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Le mouillage d'Amador sur le Pacifique coté Panama






• PANAMA LA VIEJA, l'ancienne capitale


A la périphérie de la ville moderne se dressent les ruines de Panama La Vieja, vestiges de la première cité espagnole du Pacifique, fondée par le conquistador Pedro Arias de Avila en 1519 et détruite en 1671 par Henry Morgan alors qu'elle était à son apogée.

Ce fut la première ville construite par les Espagnols sur l'océan Pacifique.

Avec le temps, elle devint une ville d'importance capitale du fait qu'une grande partie de l'or et de l'argent américain y confluaient.

De l'ancienne cathédrale il ne reste sur pieds que la tour du clocher, constituée de trois corps et qui fut construite derrière le temple.

Celui-ci fut fondé en 1535 mais il fut détruit par l'incendie et sa reconstruction dura jusqu'en 1649.

Le musée du site expose une maquette reconstituant la ville, ainsi que de somptueux objets d'art précolombiens.



Le musée du site expose une maquette reconstituant la ville, ainsi que de somptueux objets d'art précolombiens.


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• Le parc national Métropolitain



A proximité de la ville moderne, le Parc Naturel Métropolitain, d'environ 265 hectares constitue l'un des très rares exemples de réserve naturelle aux portes mêmes d'un centre-ville.

Les trois quarts de sa superficie sont composés d'une forêt sèche, un écosystème très riche.

Ainsi, à 15 minutes à peine de Panama City, il est possible de se retrouver au cœur d'une épaisse forêt tropicale et d'y observer la faune : singes, iguanes, tortues, oiseaux, paresseux…

On y trouve 284 espèces végétales, 322 espèces animales, 227 espèces d'oiseaux, 36 reptiles et 14 espèces d'amphibiens.



Voilà donc ce qu'écrit le guide, mais nous, après quelques fameux torticolis attrapés après tenter désespérément de surprendre quelques-unes des espèces citées, et peut-être cachées dans les arbres,  nous en sommes ressortir un peu déçu.
Seul Jean-Claude a eu la chance de voir passer un capybara  (rongeur local).
Nous avons quand même vu quelques tortues dans un étang, un singe et un petit rapace probablement en convalescence dans une cage.

Mais nous aurons au moins pris un bon bol d'air !!!


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• Shopping et centres commerciaux

Pour acheter des souvenirs, le mieux est de se rendre au Casco Viejo, vaste marché artisanal.


Si vous disposez d'un peu de temps et d'énergie, rendez-vous dans les centres commerciaux du Multiplaza Pacific ou Albrook Mall pour des séances shopping.
Gare à ceux qui n'ont pas de boussole dans la tête à défaut de plan des centres, il est facile de s'y perdre, et si vous avez repérer une mignonne petite robe, ou le short de vos rêves, prenez-les de suite ... pas sûr que vous puissiez retrouver la boutique avant la nuit !!!



Plus authentique et tout aussi désignée pour faire de bonnes affaires : La Calle Central près du centre ville.



On trouve de tout à Panama, ou presque ... il suffit d'un peu de patience, d'un bon sens de l'orientation, et bien évidemment d'un porte-monnaie assez garni !!!


Dans l'ensemble, et pour le peu que nous soyons restés en ville, il semble que les prix soient plus intéressants que sur les ABC et qu'en Colombie. Mais nous n'avons pas encore assez de recul pour l'affirmer.


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L'un des plus impressionnants, Albrook ...

Les entrées sont représentées des animaux ... plus facile de se repérer.

Zèbre, lion, koala, girafe, tigre, dinosaure ... et à chacune d'entre elles, la bestiole en question grandeur XXXL ... 
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• Les bus ...

Les vieux bus panaméens sillonnent encore les rues de la capitale, bruit et pollution garantis, vous en avez plein les oreilles et les narines et pour les soucieux de mécanique, n'essayer pas de comprendre...ils roulent ... mais ils sont amusants, colorés, chromés, avec d'énormes pots d'échappement, les destinations sont marquées sur leur immense parebrise dont seule une petite partie est épargnée afin de permettre aux chauffeurs de voir encore la route !


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Si l'extérieur n'est pas assez fantaisiste, voici parfois l'intérieur ...

On voit parfois défiler la route par les trous du plancher, pas de contrôle technique ici ...
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Certains sont aménagés seulement pour faire la fête ...
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Je vous rassure, il existe aussi les bus "normaux" comme ceux que l'on voit chez nous. Très récents, en excellent état, peu onéreux, ils sillonnent la ville de façon permanente et vous n'aurez jamais à attendre à un arrêt pendant plus de quelques minutes.




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• Les ponts célèbres de Panama (à voir lors d'un prochain séjour sur le continent)


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Le pont des Amériques et le pont Centenaire


Le Puente de las Americas offre une vue magnifique sur la baie de Panama.

Le Pont des Amériques (espagnol : Puente de las Américas), connu d'abord sous le nom de Thatcher Ferry Bridge, est un pont routier du Panamá, au-dessus de l'entrée côté Pacifique du canal de Panamá.
Construit en 1962, il coûta 20 millions de dollars et était le seul pont permanent connectant l'Amérique du Nord et du Sud jusqu'à l'ouverture du Pont Centenaire en 2004.

plus d'infos sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_des_Ameriques




Construit entre 1958 et 1962 à l'embouchure du canal de Panama, ce pont de 118 mètres de haut, est un ouvrage très élégant, édifié par les Américains selon la méthode cantilever (c'est-à-dire suspendu en porte-à-faux, sans câble)

D'une longueur totale de                1655 m
                    gabarit                  61.3 - 106 m
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panama







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Le pont Centenaire


Le Pont Centenaire (espagnol : Puente Centenario) est aussi un pont au-dessus du canal de Panama.
Il a été construit pour soulager le pont des Amériques encombré et le remplacer sur le chemin de la route panaméricaine.

Avec le pont des Amériques, il s'agit des deux seuls croisements permanents au-dessus du canal.






Le pont est un pont à haubans d'une longueur totale de 1 052 m ; le plus long tronçon fait 420 m de long. Il offre un tirant d'air de 80 m permettant aux plus gros navires de passer en dessous. Il est soutenu par deux tours de 184 m de haut. Le tablier porte six voies de trafic. Il a été conçu pour supporter les tremblements de terre survenant fréquemment dans la zone du canal.


En quelques chiffres :

longueur totale : 1 052 m
pont principal  portée principale : 420 m
nombre de câbles : 128
longueur du pont principal : 820 m
nombre de voies                2 x 3
tablier - largeur de la poutre : 34.30 m
Quantités des matériaux utilisés
acier des haubans : 1 320 t
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• Le train Trans-Isthmique, voyage entre canal et jungle , reliant la côte Caraïbe au Pacifique. 
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• Le train Trans-Isthmique, voyage entre canal et jungle , reliant la côte Caraïbe au Pacifique.




Cette ligne double le parcours du canal et permet de traverser l'isthme de Panama, d'écluse en écluse, de Panama City à la ville de Colón, sur la côte Atlantique.

C'est l'occasion de découvrir une forêt à la faune et à la flore particulièrement riche.

Pendant des années, des Européens ont suivi cette ligne vers le Pacifique avec l'espoir de trouver de l'or en Californie.

Nous prendrons ce chemin de fer vers la fin Mai

En fait, le wagon principal est un  peu une réplique qui pourrait faire penser à ceux qui connaissent au transsibérien.

Les wagons


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coucher de soleil pendant le trajet Colon - Panama City






Reprenons notre vie de marins ...


Vers la fin mai 2012 nous quittons les San Blas pour quelques semaines,  direction Puerto Lindo à quelques 40 milles vers l'ouest.



Un stop de quelques jours en passant dans la nouvelle marina de Green Turtle Bay ... quelques travaux au programme, dont de la couture, de la peinture, bref, la routine. Les "jilou" laissent leur bateau ici 3 mois. Ils reviennent le 5 sept.

Nous profitons de l'eau et de l'électricité du ponton. C'est Byzance ...

position :
Lat: 09º 36.300'N - Long: 79º 26.568'W


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Encore en cours de construction lors de notre passage, l'accès n'est pas encore balisé, elle se sera semble-t-il quelques semaines plus tard. Il faut dire que l'entrée peut être une peu chaude ... selon la saison et il vaut mieux ne pas rater l'accès sous peine de se poser sur les rochers à fleur d'eau qui la bordent.

En cette mi-mai 2012, on peut compter sur les doigts d'une main les bateaux stationnant ici.
Il parait qu'elle sera beaucoup plus utilisée les mois suivants.

Le calme absolu loin du monde ... pour les amateurs de solitude ou alors pour y laisser le bateau le temps d'un périple dans le pays ou d'un retour au bercail.

De quoi demain sera-t-il fait ? mystère, projet de golf, d'un club house, de maisons vendues sur plan l'intention d'y recevoir des méga-yachts ... l'avenir nous dira ce qu'il adviendra de cette marina perdue au bout du chemin ...


Le village le plus proche "Nombre De Dios" est  environ à 5 ou 6 kms (taxi entre 10 et 15 dollars).
Ensuite il faut prendre un bus pour rejoindre Colon (comptez environ 2 h et demie).







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Nous accompagnons nos "Jilou" à Panama prendre leur avion, et en profitons pour refaire un peu la visite de la ville en leur compagnie.

C'est aussi l'occasion de faire des appros dignes de ce nom compte-tenu du peu que nous trouvons dans les San Blas.



Après la pause "boulot" à la marina, Chamicha met le cap sur le mouillage de Puerto Lindo à 11 milles plus à l'ouest.

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Continuons la visite de la costa Ariba, c'est ainsi qu'est nommée cette partie qui bord la mer des Caraïbes




• Isla Grande, Puerto Lindo et Isla Linton 


A environ 10 milles à l'ouest de la marina de Green Turtle, se trouve un petit chapelet d'îles longeant la cote et assurant une zone de mouillage assez bien protégée.


Tout autour ce sont des paysages verdoyants, une végétation de jungle quasi impénétrable avec des singes et des oiseaux.

Nous étions venus ici quelques jours pour refaire des appros mais la vie en a voulu autrement. A ce jour, début novembre 2012, nous y sommes encore ...


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Pélicans, cormorans, hérons, parfois des grues se partagent d'anciens pieux pour faire sécher leurs ailes
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• Isla Grande

Célèbre pour ses excursions du week-end, sa belle plage en croissant de lune, son village avec ses ruelles en sable, ses maisons colorées que de nombreux villageois ont reconverti en chambres pour recevoir les touristes de Panama venus prendre un bol d'air pur.

Quelques restaurants, des bars, des petites boutiques, quelques nouvelles maisons où il doit faire bon vivre, un petit resort au bout du chemin qui longe la mer.



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Anais de Jotaké et sa petite copine du coin s'en donne à coeur joie ...
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Dimanche en fin d'après-midi en compagnie de France et de Guy, sympathique équipage canadien du bateau Moana.

La Pina colada...  presque un danger ... tellement elle est bonne ...
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Un autre dimanche ... avec Nadine et Tom de Vanille. Décidemment, on y vient, et  on y revient ...




et cela sous l'oeil vigilant du Christ Noir ... mais le pauvre, il va brûler sous ce soleil ...
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• Puerto Lindo ...


Ce sera notre mouillage attitré pendant quelques mois, travaux, comme d'hab, examen de santé, un peu quand même, dentiste, hé, oui, aussi ...

Quelques allers-retours à Panama, à Colon, une virée dans le pays ou 2 peut-être, bref, un bon endroit bien abrité pour laisser le bateau,  à avec un détail près qui a son importance, ses fameux coups de vents tout aussi violents que rapides, les "cous de poulet", appellation locale particulières
Il vaut mieux que les ancres tiennent bien.
Certains laissent leur maison flottante ici le temps de rentrer au pays, et construisent parfois pour cela un corps-mort qui permettra de mieux résister à ces coups de vent le temps de leur retour.



Puerto Lindo, c'est un tout petit village de pêche sur le continent construit dans un écrin de verdure. Quelques maisons colorées plus ou moins bien entretenues, une épicerie basique et de la musique à tue-tête certains soirs.





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Le mouillage et au fond à gauche, le village de Puerto Lindo
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Chez Hans

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A quelques centaines de mètres du village, au fond de la baie, un bar-hôtel-restaurant, tenu par un très sympathique hollandais, Hans.

Venu posé son ancre et ses valises ici il y a pas mal d'années, c'est le RDV des marins, on peut "faire" de l'eau, laisser son annexe, échanger de la lecture,  le tout en face du mouillage.


On y mange de bons plats à des prix très correct quand le chef n'a pas envie de se mettre en cuisine.

ainsi que de bonnes glaces ... sous la haute surveillance des ses 5 ou 6 chiens ...

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Quand l'eau est claire, on peut aller faire un peu de PMT, aller pêcher, nager, mais quand la pluie tombe drue, le turquoise est remplacée par une couleur marron n'incitant pas à la trempette.



Surprenant aussi depuis notre mouillage, ce dromadaire déplacé dans le décor... on le voit brouter avec ses 3 compagnons, 2 poneys de Shetland, et une vache bicolore façon Milka, mais en plus naturel.

Toute cette ménagerie atypique appartient semble-t-il, à un collectionneur qui habite une belle villa en surplomb du mouillage.

Il semble avoir aussi la garde d'animaux ayant fait partie de trafics mais il élève aussi une quantité d'aras, ces grands et beaux perroquets colorés que l'on trouve dans ces pays d'Amérique centrale et du sud.  S'y trouvent aussi quelques félins  que l'on entend parfois "miauler" ...
(à peine plus fort que Florentine !!!)


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Apparemment impossible d'aller visiter, il s'agit d'une propriété privée et les marins ne semblent pas les bienvenus ...




Quelle belle cacophonie que celle des aras que l'on entend depuis les bateaux.
panama

Toujours dans les parages de Puerto Lindo, des "fermes à poissons" sont exploitées.


Une espèce particulière est élevée ici, il s'agit des "cobias", très prisés pour leur chair fameuse en Amérique du nord. Petit détail, ils sont nourris avec force farine industrielle ...

Vous trouverez des infos concernant ces élevages et ces poissons sur les sites suivants :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Rachycentron_canadum

ou encore


http://www.openblueseafarms.com/



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cobia
cobia
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Thomas, notre voisin de bateau, excellent pêcheur en a pris un au fusil-harpon ... belle prise

Dire que la bête avait réussi à s'échapper des fermes pour vivre libre 

Jolie bestiole, n'est-ce pas ?

Quand la lumière du cockpit reste éclairé le soir, on en voit parfois tourner autour du bateau, en fait, ce sont des petits qui ont pu s'échapper des fermes, qui ont grandi  et qui vivent leur vie ... jusqu'à ce qu'un pêcheur habile lui fasse leur fête ...







Ici, avec ou sans soleil ...

En ce moment, la saison de pluie bat son plein, et nous remplissons des tanks de Chamicha sans problème.
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Dans ce mouillage, les fins de journée réservent parfois de magnifiques couchers de soleil. L'endroit est très joli, d'un coté d' Isla Linton et sa végétation impénétrable, de l'autre le continent donc avec ses forêts et bien plus surprenant encore, ses singes hurleurs ...


Parfois nous voyons passer un couple de toucans, ces magnifiques oiseaux avec leur bec très coloré qui peut atteindre 23 cm.

On a l'impression quand ils sont en l'air que si, pour une raison ou une autre, ils doivent s'arrêter en cours de vol qu'ils vont tomber la tête la première tellement ce bec est grand ... et bien, non, ce dernier est creux et très léger.
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Dans ces contrées, le cheval est encore assez utilisé par les fermiers comme moyen de locomotion.

Cette partie du pays est très vallonnée et se prête peu à la culture, mais on y trouve cependant un peu d'élevage, les bêtes ne sont pas bien grasses, l'herbe est assez pauvre, et les champs très humides en période des pluies.

Les troupeaux sont plus beaux dans les grandes exploitations du coté de la côte pacifique, dans la province de Los santos.
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Retour de l'école ...
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Tiens, revoici nos éboueurs ... les urubus ... faut dire que le Panama ne remporte pas la palme d'or pour ce qui est du ramassage des ordures ... ce qui fait de bonheur de ces charmants  volatiles !
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A coté de Chamicha, un vieux bateau de l'Allemagne du nord, un ancien crevettier de 75 ans reconverti en bateau de plaisance.



Ce jour là le cap'taine est monté en haut du mât afin de déloger de jolis oiseaux jaunes qui avaient commencé à élire domicile sur l'antenne de TV (qui ne sert d'ailleurs jamais).
Il en a profité pour faire ces quelques photos aériennes du mouillage.
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On profite de ce mouillage et de la proxmité relative de  certains commerces pour bricoler un peu ... normal, c'est la vie en bateau ...
Cliquez pour agrandir l'imageAprès l'effort, le réconfort ... attention à ne pas s'asseoir sur la peinture fraîche

Un petit tour chez nos "cousins" ...



• Isla Linton et ses gardiens à 2 pas de Chamicha ... des singes

Pour nous et pour la première fois en liberté ...


Isla Linton, avec comme principale et même unique attraction, la présence de 3 individus qu'une mission scientifique de Miami avait amené là pour les observer. Il s'agit de singes atèles ou aussi singes-araignées.

Le projet a été abandonné, il reste une maison désaffectée dont les singes ont pris possession.
Parfois, ils ne sont pas forcement aimables avec les visiteurs : expérience vécue ...









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                                                  Séance coiffeur en compagnie de l'un deux


Lors de notre premier débarquement sur l'île, un des singe est venu nous rendre visite, calmement, il nous a observé nous couper les cheveux depuis son cocotier, super ...


Second passage sur l'île, premier contact extra, puis les 2 autres congénères ont rejoint notre copain du moment, et là ... jalousie peut-être, toujours est-il que je me suis retrouvée sur le ponton avec les 3 bestioles aiguisant leurs jolis crocs ...


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Plus de peur que de mal, mais les blessures sont quand même profondes, ils ont de beaux crocs, les bougres ...

Vous voulez en connaître plus sur ces charmantes bestioles ...
le singe araignée ou singe atèle
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Dans le chenal dans la mangrove entre le mouillage de Puerto Lindo et Panamarina, sous la voute des palétuviers, nous faisons la rencontre furtive de 2 autres singes du coin, des singes "capucins" connaissables à la fourrure blanche de leur tête.

Trop rapide pour la photo, il faudra se contenter de celle d'internet pour le moment.

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pour en savoir plus, vous pouvez lire le lien suivant :
Le singe capucin ou capucin moine ou  encore sapajou




Et enfin, le plus impressionnant de tous, non par sa forme, mais par sa voix .. le singe hurleur ...

De notre mouillage, souvent à l'approche de la pluie, nous entendons dans les grands arbres d'étranges hurlements ... ce sont eux ...

Son cri s'entend à plus d'un kilomètre, parfois terrifiant quand on ne sait pas d'où il provient. C'est le mâle qui se manifeste ...

Le moussaillon avait raté les photos de la première rencontre, motif : oublié le matériel au bateau ... mais il s'est rattrapé depuis
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Lors d'un picnic à Portobelo, un groupe de singes est venu s'amuser dans un immense manguier juste au dessus de nos têtes et en ont profité pour nous bombarder de mangues !!!

Voici quelques photos de cette mémorable journée ...


picnic à Portobelo




Notre Gil de Jiloumé avait l'habitude de nous faire le chant du coq au petit matin, mais là, il va falloir qu'il aiguise ses cordes vocales qu'il ne veut pas passer inaperçu !!!

Voici un lien qui vous permettre d'écouter le cri du singe hurleur :

http://www.youtube.com/watch?v=GFKh4FNu8fc

pour autant qu'il soit toujours actif, pas le singe, le lien ... et un autre pour en savoir un peu plus sur cet énergumène.
le singe hurleur




Puisque nous sommes dans le règne animal, voici un charmant visiteur monté à bord du bateau de nos amis La Fée Verte. Probablement un boa constrictor encore jeune.

Photo prise par Monique avant que son Jean-Claude réexpédie la charmante bestiole à l'eau ... un petit mètre quand même, adulte il fera dans les ... 3 m.
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Toutes ces charmantes bestioles donnent l'impression d'être dans le livre de la jungle !!!
Cliquez pour agrandir l'imageIsla Mamey 
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• PANAMARINA



C'est de notre mouillage aussi que nous pouvons rejoindre en annexe en traversant un passage dans la mangrove  la marina de Panamarina, chez les très sympathiques Jean-Paul et Sylvie.

En plus du gardiennage de bateau, ils tiennent un restaurant réputé pour ses "entrecôtes" ... le chef en rêvait depuis notre arrivée aux San Blas ... le voilà comblé ...

Une baie profonde où l'on peut laisser son bateau sur bouée le temps de rentrer au pays.

Il est prévu aussi un chariot pour sortir les bateaux (16 tonnes maxi selon info donnée par J Paul)  mais il n'est opérationnel encore à cette période (nov 2012 - cela ne saurait tarder d'ailleurs)

Pour en savoir plus :

http://www.panamarina.net/

panamarina
panamarina
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                                                        Joli passage dans la mangrove sous une voute des palétuviers
                                                        où l'on rencontre parfois des singes, des paresseux,
                                                        de nombreux oiseaux, et quelques touristes.




Puerto Lindo, c'est aussi et encore l'occasion de se retrouver entre marins et de passer quelques soirées sympathiques

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Sur Ces'îles avec Michel et Cécile, avec Monique et J Claude de la Fée Verte, avec Christian, Anieska, Patricia et Anaïs de Jotaké et avec Thomas de FreeMousse.

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                                                                                  Sur Jotaké pour les 17 bougies de Patricia


Faut bien un peu de remontant et de gaieté pendant cette saison des pluies, car le ciel n'est pas souvent à la hauteur de nos espérances ... 
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Dans notre secteur de Puerto Lindo, on peut rejoindre Portobelo et Colon, en suivant la route le long de la Costa Ariba.



Tout d'abord, Portobelo que nous avions découvert pour la première fois vers la mi mai ... en compagnie des Jilou venus faire leurs formalités avant leur retour en France.



• Portobelo donc ...


Petite bourgade mais grand histoire ...

Elle est située au fond d'une belle baie et possède encore quelques restes du temps de sa splendeur.

Vestiges du passé mouvementé du Panama, les ruines des forteresses de San Lorenzo et de Portobelo, inscrites au Patrimoine mondial de l'humanité, surplombent la mer des Caraïbes.

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Le fort "Fuerto bateria de Santiago" - 1760

                          et le bâtiment des  "douanes royales", construit entre 1630 et 1638
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Cette baie tranquille abrite un superbe mouillage, sauf par vent d'ouest après la période des alizés, car la houle peut y rentrer et le rendre inconfortable.

Facilités de  bus pour rejoindre Colon ou Panama, quelques commerces pratiques, du bon pain ... quelques petits restos, un peu plus vivant que Puerto Lindo. Un distributeur de billets, le premier géographiquement depuis la Colombie ... n'existe à ce jour, juillet, aout, des petits plaisantins lui ont fait sa fête ... dommage, c'était pratique.

Ici aussi, c'est le rendez-vous des "backpakers", ce système permettant aux voyageurs à pieds, à vélo ou moto,  de rallier la Colombie, donc l'Amérique du sud, depuis le Panama, sans prendre l'avion.

La plupart du temps, ce sont des voiliers spécialisés dans ce "commerce" qui assurent cette liaison en faisant un stop de 2 ou 3 jours maxi par les San Blas en passant. Nous avons constater des prix variant entre 350 et 550 dollars par personne. Pour certains voileux, ceci est une ressource non négligeable !!!

Petit rappel qui a son importance : La route qui traverse le Panama venant du Nord se termine en cul de sac. Impossible donc de rejoindre les 2 Amériques par la route !!!

Le point de rencontre se trouve chez Cap'Jack ...
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Un autre resto dans le coin, en voilà deux qui ont trouvé sirène à leur taille ... il vaut mieux d'ailleurs car la patronne est de la taille juste au-dessus !
Elle doit faire à elle seule le poids de ces 3 là réunis !



Portobelo, c'est aussi une immense église un peu déplacée dans cette petite bourgade, l'iglesia San Felipe où se trouve le fameux Christ Noir de Portobelo, El Nazerano ...

Lieu de pèlerinage réputé dans tout le Panama ...  depuis le miracle de 1821 où les habitants de la ville ont été épargnés d'une épidémie de choléra.

C'est semble-t-il la dernière église construite au Panama par les Espagnols.


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Texte fourni par notre Jiloumette (dont le site fonctionne contrairement au mien - problème hébergementm décidemment)

Le Cristo Negro, appelé aussi « el Nazareth » est une statue de bois qui aurait été trouvée en 1658 dans une caisse jetée à la mer par un navire espagnol sur le point de faire naufrage. Récupéré par les pêcheurs du village il est installé dans l'église. En 1821, Portobelo est un des rares villages à échapper à une épidémie de choléra, c'est le premier miracle du Christ, devenu noir en raison de la fumée des cierges qui brulaient toute la journée sous le retable. Cet événement est célébré chaque année le 21 octobre…Nous sommes au rendez-vous, avec quelques milliers d'autres, venus parfois de très loin. Les pèlerins arrivent par la rue principale, vêtus de tuniques violettes plus ou moins décorées. Certains avancent sur les genoux, d'autres reculent sur les fesses ou rampent sur le dos ou, plus sportif, se tournent tantôt d'un côté tantôt de l'autre. Sur le dos des hommes torse-nu, un acolyte verse de la cire de bougie. Devant les pénitents, des amis balancent de droite à gauche une représentation du Nazareno pour les motiver à avancer. Il fait très chaud et le bitume est brulant. Un gros bonhomme fait le parcours en roulant sur lui-même. Certains ont l'air de souffrir beaucoup, d'autres en rajoutent un peu. Ils semblent apprécier le fait d'être photographié, ce qui nous arrange bien. La foule autour semble indifférente, sans doute habituée. Les crampes sont fréquentes, les pauses longues, il faut arriver jusqu'à l'église. La Croix Rouge est là pour évacuer ceux qui n'arrivent plus à se relever. Mais qu'ont-ils fait tous ces gens pour s'imposer un tel châtiment ! Les vendeurs de bondieuseries se frottent les mains ainsi que ceux qui proposent nourriture et boissons. Deux hélicoptères tournent dans le ciel sans effrayer les paisibles urubus. Les forces de l'ordre sont très présentes mais l'ambiance est calme. A 20h, annoncé par un feu d'artifice, le christ noir sort enfin de l'église, précédé de tous les pénitents qui maintenant sont obligés de ramper parmi les immondices. Une cinquantaine de porteurs bien costaux le balance de droite à gauche. Il chaloupe ainsi au rythme lent d'un orchestre de cuivres et percussions. La foule suit, bougie en main. Quatre heures lui seront nécessaires pour revenir à son point de départ. Nous en avons assez vu et, contents de retrouver notre taxi camionnette, nous rentrons nous aussi au bercail.

Merci Jos d'avoir si bien racontée  la petite histoire
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une petite vidéo réalisée avec les photos prises sur place ce 21 octobre 2012.

Bien que ne passant pas le canal cette année, nous ne prendrons pas RDV pour le prochain pèlerinage de 2013


Ferveur ou intox ... je vous laisse découvrir ...

                    Portobelo ... le Christ Noir ... 



et pour ceux qui veulent voir plus de photos, les voici sur le lien suivant via Picasa

https://plus.google.com/photos/107711078931050845792/albums/5803041663807661777?banner=pwa


ou encore la vidéo présentée plus haut dans le cas ou elle ne fonctionne pas (pourquoi ? encore un mystère) en allant sur :


http://www.youtube.com/watch?v=f-9FSKuEnZk&feature=plcp





A Portobelo, un évènement célèbre : Le festival de Diablos y Congos ...

Il se déroule tous les 2 ans en Mars, des danses théâtrales basées sur l'époque de l'esclavage.

Ceux-ci se moquaient de leurs maîtres espagnols. 

Masques colorés, ambiances survoltées au rythme des tambours et des chants.
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Pas très loin de Portobelo, sur la route qui mène à Colon, un français a installé dans la montagne  et la jungle quelques "cabanas".

Sorte d'hôtel en pleine nature, on vient "prendre le vert".

Miguel, basque d'origine, est un personnage fort sympathique pour qui la nature est primordiale.

Les cabanas sont équipées avec de petits moyens mais le confort est suffisant. Dépaysement garanti avec balades dans la jungle à l'appui, histoire d'espérer apercevoir quelques unes des si nombreuses espèces animales et végétales du Panama.


Nous sommes allés 3 jours en septembre, en pleine période de pluie !!! Grave erreur, mais l'ambiance sympathique était au rendez-vous.

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Comme notre Jiloumette tient son blog presque au jour le jour, voici donc son récit :



Mercredi 3 octobre

Départ à 7h pour prendre le bus. Nous sommes six ; un couple de québécois (France et Guy), les Chamichas et nous. Nous avons rendez-vous avec Miguel pour un séjour en forêt. Avec sa haute taille, son grand sourire et ses allures de Che Guevara, notre guide nous est tout de suite sympathique. Il organise des stages de survie en forêt, des balades et travaille la tagua à ses moments perdues. Une demi-heure d'un large chemin nous amène à la rivière qu'il faut traverser à gué. Nous quittons chaussures et pantalons, mais les petites tailles sont toujours défavorisées et, c'est culottes mouillées que nous continuons notre chemin. Celui-ci grimpe raide dans un fouillis de fougères. Je choisi de marcher pieds nus pour moins glisser. C'est bon de reprendre contact avec la terre, de retrouver cet élément qui manque à mon équilibre. Je me sens pousser des racines ! Nous arrivons au campement ; quatre cabanas servent de chambre, une dernière plus grande fait fonction de cuisine et de réfectoire. La vue est bien dégagée, une rivière serpente paresseusement entre le moutonnement des collines. Deux chiens (Papa et Mama) s'étirent au soleil. Miguel nous régale d'un bon repas et nous descendons nous baigner dans la rivière. Au retour, nous allons voir les singes nocturnes : nous nous observons mutuellement avec beaucoup de curiosité. Miguel nous fait gouter le tendre cœur d'un palmier épineux puis c'est une soirée tranquille autour de la table. Nous regagnons nos moustiquaires en faisant attention de ne poser le pied ni sur un serpent ni sur un scorpion.
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Jeudi 4 octobre

Nous nous levons tôt pour observer les toucans, mais ceux-ci, plus matinaux que nous, ne nous ont pas attendus. Crêpes et confitures maison au petit déjeuner. Au programme ; pique-nique près d'une cascade et pêche à l'épervier dans la rivière. Tout guilleret nous partons en file indienne pour la forêt profonde en chantant tels les 7 nains du conte. La première rivière passée, nous continuons à suivre un cours d'eau. Miguel, devant, lance régulièrement son filet et attrape à chaque fois deux ou trois petits poissons. Il surveille pour nous la présence d'un éventuel serpent, nous indique les endroits moins profonds où passer, nous montre les fameux palmiers qui fournissent la tagua. Il y a déjà longtemps que j'ai renoncé à vider l'eau de mes bottes. Une petite pluie fine commence à tomber qui nous fait sourire. « Mouillé pour mouillé ! ». Mais les gouttes grossissent, se multiplient, et ce sont bientôt des trombes d'eau qui tombent directement des arbres. La selva est devenue plus sombre et menaçante. Juste avant d'atteindre la cascade promise, Miguel par prudence décide de faire demi-tour. La pluie ne s'arrête pas et le niveau des rivières monte rapidement. L'eau sourd de partout et la moindre sente se transforme en ruisseau boueux. Nous pataugeons, glissons, repartons. Le paysage se réduit à l'endroit où nous devons poser les pieds. J'ai l'impression d'être revenu 40 ans en arrière, ce qui n'est pas pour me déplaire ! Arrivés à la rivière, le niveau est déjà trop haut, nous ne pouvons plus passer. Demi-tour à nouveau ! L'orage maintenant gronde autour de nous, rajoutant un coté dantesque à la scène. Miguel nous conduit vers Canopy, un site dédié à l'accrobranche. Nous grignotons nos sandwichs sous un toit de palme, momentanément à l'abri. Toutes les possibilités sont envisagées, même celle de dormir ici. Dans nos vêtements trempés nous commençons à avoir froid, cela fait trois heures que nous sommes sous la pluie, aussi décidons nous de tenter la traversée de la rivière avec une corde prêtée par les gens d'ici. Miguel, avec sa haute taille, parvient tant bien que mal à traverser le rio, mais il peine à retenir la corde tant le courant est fort. Guy passe à son tour, puis Gil. Chantal et France ne sont pas trop rassurées. Le corps emporté par le courant, il faut se tracter par la force des bras tout le long de la corde tendue. Chantal boit un peu la tasse mais tout se passe bien, nous sommes maintenant sur l'autre rive. Une dernière côte à grimper et nous arrivons au campement. Une douche tout habillé nous débarrasse de la boue et, c'est bien sec que nous nous retrouvons devant la grande table commune à commenter notre aventure. Le seul animal vu durant cette balade est une jolie petite grenouille. Il pleut toujours, les poissons sont délicieux.
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Vendredi 5 octobre

Il a vraiment plu très fort cette nuit. Sous le toit de tôle ondulée le vacarme était assourdissant. Une gouttière, juste au dessus de nos têtes nous a contraints à changer de place. Deux autres français sont arrivés hier, nous nous retrouvons tous pour un petit déjeuner qui se prolonge jusqu'au repas de midi. La pluie fait enfin une pause, nous sautons dans nos vêtements mouillés, bouclons nos sacs et redescendons la colline, cramponnés à nos bâtons pour ne pas glisser. La rivière nous attend en bas, rouge et impétueuse. Nouvelle baignade sportive le long d'une corde, puis nous quittons Miguel avec regret. Malgré la pluie je serais bien restée un mois là haut, la parenthèse était trop courte, juste de quoi piquer notre curiosité et éveiller notre intérêt. Il va falloir attendre Costa Rica pour retrouver la selva.
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                                              il a même fallu faire sécher les dollars ...
Merci encore à toi Jos pour cette belle narration de notre escapade.



Voici beaucoup d'autres photos de ce petit périple, humide certes mais fort sympathique ... le Cap'taine n'a pas vraiment aimé ... à refaire avec du soleil ...

cliquez sur ce lien pour vous rendre dans Picasa

https://plus.google.com/photos/107711078931050845792/albums/5799267417643641617?banner=pwa

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Après cette halte verdoyante, retour à la civilisation, et pas n'importe laquelle ...

La ville principale de la cote caraïbe,  Colon, est à environ 1 heure de bus de cette petite bourgade.  (40 kms environ de notre mouillage de Puerto Lindo)






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• Colon, l'entrée du canal coté Caraïbes  ...




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La ville est vieille, triste, sale, pas de restauration des bâtiments  à ce jour ou très peu.

Au contraire de Panama City, tout y est dégradé hormis le quartier des affaires, "la zone libre", en fait pas si libre que ça, il faut montrer patte blanche et passeport pour y accéder, c'est la plus grande zone d'échange de marchandises après Hong-Kong.


On y trouve de tout mais pour nous, au niveau prix, rien d'exceptionnel, il faut acheter en gros.
En fait, ce sont des grossistes. Cette zone dessert toute l'Amérique centrale et l'Amérique du sud.
Néanmoins, on peut quand même s'y fournir en alcool, dont le sacro-saint de votre Cap'taine ... du pastis, et du vrai ... enfin ... sauvé ...


Colon, c'est une fourmilière humaine, peu de travail,  des logements misérables pour la plupart, une insécurité notoire, certains quartiers sont à éviter absolument, l'appareil photo en bandoulière déconseillé même dans le "centre ville" ou alors avec la plus grande discrétion. Seules les 2 rues commerçantes principales sont acceptables, avec un semblant de sécurité.

Les habitants y sont pourtant souriants, résignés quand à leur condition de vie.

Des centaines de taxis comme à Panama.

Ici, on ne se déplace qu'avec eux ou en bus, même pour rejoindre le terminal des cars depuis le centre à quelques rues de là.

C'est la première fois depuis notre départ que nous nous trouvons dans ce contexte de misère et de zones à risques. Peut-être amplifiées par les radios pontons et les septiques mais il est vrai que l'ambiance n'incite guère à la  flânerie.

Ici, on y vient pour les achats obligés, quelques supermarchés dans le centre mais la plupart de ceux qui nous intéressent sont à l'extérieur de la ville.

Colon 2000 est le secteur des paquebots de croisière qui font escale en passant le canal. Quelques commerces mais rien de terrible.






Les chinois tiennent la plupart des magasins y compris les stands de viande du marché central. Le kilo de filet de boeuf qualité extra tendre , du beurre presque ... moins de 10 dollars le kilo... qui dit mieux ???



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                  Calle 10 et Calle 11, les 2 rues à  peu près "praticables",
                  mais dès que l'on sort son appareil photo,  on ne se sent pas vraiment à l'aise ...



Voici un aperçu des rues perpendiculaires à ces 2 là.
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    Quel contraste après les San Blas ...


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                                                                  Entre autres, des écoles de marine bien sûr,
                                                                  beaucoup de jeunes en uniforme.



Dans la périphérie de Colon, des hôpitaux, des centre de soins, de nombreux commerces, mais aussi de la circulation, de la pollution, de la chaleur, on y vient vraiment par obligation ... et  surtout l'immense zone de chargement des cargos avec ses milliers de containers.


Ce sont ici que se trouvent les premières écluses pour passer le canal. De nombreux cargos en attente de passage sont au mouillage.

Peu de place pour les voiliers en attente. Nous en avons vu quelques-uns, les autres se trouvent dans la marina de Shelter Bay de l'autre coté de la baie.
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Depuis Colon 2000, le secteur riche et touristique de Colon, les docks ... sous un ciel "normal"



Colon, c'est pour nous l'endroit le plus proche pour les "grands approvisionnements" si on ne veut pas aller à Panama city.

Plusieurs supermarchés avec l'enseigne REY proposent un retour en "camionnette" gratuite si on dépense 500 dollars.  On s'arrange entre bateaux quand il s'agit de faire des "appros de confort"

Nous sommes partis un beau matin avec le bus normal de Puerto Lindo, en compagnie de France de Moana, de Josiane de Jiloumé, de Carole d'Hippos'camp et de Cynthia de Baloo et bien sur du moussaillon de Chamicha.

Le retour sera un peu inconfortable mais plus facile que de porter des cabas dans les bus surchargés parfois à l'heure du retour.



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                                                      est-ce que ce sont bien les bonnes boites de thon et de patée ???
                                                                      oui, ça va ... je vais me les mettre à l'abri 




A Colon, une découverte agréable, une oasis gustative,

                                    ****      King's table ...    ****

Lors d'un déplacement dans cette ville tristounette, nous avons découvert un restaurant sympathique tenu par des suisses, qui, après avoir vécu de nombreuses années au Canada, ont préféré la douceur du climat panaméen.

Installé tout récemment, leur resto mérite le détour, choix  de cuisine de divers pays, leur savoir-faire et leur gentillesse nous ont séduit. A coté du bar "ABUELLO" à proximité de Colon 2000.

Amis navigateurs, si d'aventure vous allez un jour de ce coté , n'hésitez pas à leur rendre visite ... Luis et Ursula sauront titiller agréablement vos papilles ...

                                   


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Quittons la grisaille de Colon et repartons vers d'autres lieux plus enchanteurs ...
Mais avant d' s'y rendre, voyons quelles sont les particularités dans les alentours du fleuve Chagres et de la province de Colon.


Cette région du nord de Panama est également la terre des indiens Embera, vivant toujours de manière traditionnelle en bordure du fleuve Chagres, de l'autre coté du canal.

Espérons avoir le plaisir d'aller sur place, on peut aussi rentrer sur fleuve avec le bateau et y passer quelques jours.
panama
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Bocas del Toro, un peu plus à l'ouest (encore une autre destination à découvrir ainsi que toutes celle suivent... voyez que notre programme est bien chargé ...)



Un autre coin de paradis sur la côte Caraïbe où le temps semble être suspendu.

Mangroves, coraux rouges, tortues géantes, paresseux, et dauphins font partie du trésor du Parc Marin de Bastimentos où seule la nature est vraiment reine...

Une destination balnéaire à savourer.  Nous vous tiendrons informer si nous décidons d'aller y faire un tour pendant la saison des pluies.

Enfin, Bocas del Toro, est un excellent point de passage pour continuer l'aventures vers le Costa Rica.




• Le Darien, le bout du monde, c'est là que se termine la route du Panama. Impossible de rejoindre l'Amérique du sud ...


Les plus aventuriers prendront découvriront ici la jungle, dernière frontière naturelle avant le sud du continent, et l'une des moins explorées au monde.

Il n'y a pas de route, seules quelques pistes subsistent entre fleuves, mangroves et cascades.

Cette destination hors des sentiers battus, offre une variété exceptionnelle de faune et flore, et permet d'aller à la rencontre des indiens Wounans, dont l'artisanat est réputé mondialement.

Expéditions de plusieurs jours au cœur du Darien : découverte, rencontres, et nature au rendez-vous.

(photo internet)
darien



• Chiriqui, proche de la frontière avec le Costa Rica.

La province de Chiriqui est réputée pour ses fleurs (Cerro Punta) et son café (Boquete).

Pour les plus sportifs, les parcs nationaux de La Amistad et du Volcan Barú (3475 mètres) proposent de sublimes randonnées dans une forêt luxuriante propice à l'observation du quetzal (en photo)

Le Golfe de Chiriqui constitue quant à lui une très belle étape balnéaire dans le Pacifique, dans un cadre sauvage où il est possible d'assister au passage des baleines à bosses.











• Coclé

Située au centre de l'Isthme, la région de Coclé est une terre de contrastes, réputée pour son artisanat et plus particulièrement la fabrication de chapeaux traditionnels.

Cette province satisfera aussi bien les amoureux de la nature, que les voyageurs souhaitant profiter des plages étendues de la côte Pacifique...

Les activités sont nombreuses et variées : parcours de golf, plages, trek et randonnée dans les montagnes, aventure (rafting, cheval, tyrolienne…), sports nautiques (surf, jet ski…), observation des oiseaux, visite de villages typiques (El Valle, Penonomé, Chiguiri Arriba)…


C'est dans cette région que nous commençons notre premier "grand" périple à l'intérieur du pays.


Juillet 2012, en compagnie de Gilles de Samira, 4 jours de balades, une nuit au coeur d'un immense cratère à El Valle, puis le festival de la Pollera à Las Tablas, une autre nuit au bord de l'océan pacifique, et la dernière en montagne de nouveau du côté de santa Fé dans un croquignolet chalet qui fait penser au notre, mais sans isolation contre le froid !

Je vous laisse découvrir quelques photos faites à cette occasion ...



• l'île de Coiba les provinces de Veraguas, Herrera et Los santos

Ces régions du Panama, beaucoup moins connues, sont des destinations 100% nature.

Nous y passons aussi lors notre petit périple

Santa Fé, perché dans les hauteurs, est un petit village préservé à découvrir à pied ou à cheval, entre cascades, orchidées et caféiers.


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L'église de San Francisco de La Montaña, vaut à elle seule le détour amateurs d'art religieux baroque. Dommage pour nous, le Bon Dieu a aussi ses horaires ... qui ressemblent ici un peu à ceux des fonctionnaires ! Pour une autre fois peut-être ...




• Péninsule d'Azuero


La région, qui englobe les provinces de Herrera et Los Santos est la véritable gardienne des traditions folkloriques du pays.

Pour un souvenir inoubliable, la période du Carnaval !

Mais cette partie du Panama abrite également des trésors naturels que l'on ne soupçonne pas : Isla Iguana, Isla Caña, pour ne citer qu'elles, constituent le refuge des tortues marines, de frégates et iguanes...


C'est dans cette province que se déroule le festival de la Pollera le 22 juillet.

Le hasard a voulu que ce soit juste à cette période que nous partons en vadrouille ...
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Voici quelques photos prises lors de notre petit périple avec Gilles dans ses 2 provinces.


Vous pouvez laisser défiler les photos ou intervenir manuellement

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ou encore sur l'album de Picasa en cliquant sur le lien suivant :

https://picasaweb.google.com/107711078931050845792/ChamichaAuPanamaVoyageDansLePaysAvecGillesDeSamaraJuillet2012

et cela fonctionne, un lien sur Utube  - premier test

http://www.youtube.com/watch?v=ZeBv8iyEs54&feature=g-upl





Plus au large, l'île de Coiba

Inscrite à l'UNESCO, elle est dotée de superbes fonds marins.
Dans ce secteur et surtout avec un peu de chance, on peut observer le passage des baleines à bosse au large.

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coiba



• L'archipel de Las Perlas


Las Perlas ... un autre archipel mais situé dans le Pacifique ... Chamicha ira bien sûr y faire un petit tour ... mais il faut vous signaler que pour cela, il nous faudra donc passer le canal.


Plages de sable fin et de sublimes fonds marins se prêtent aussi bien à aux croisières d'îles en îles qu'aux séjours farniente, les pieds dans l'eau.

San José et Contadora ainsi que 200 autres îles et îlots, entre paysages verdoyants et eaux turquoises qui accueillent tortues, dauphins et baleines à bosses.
L'archipel est également réputé pour la pêche au gros.








Et bien sûr, ce qui motivent beaucoup de navigateurs ... les célèbres et très belles îles des San Blas..



Pour savoir ce que deviennent vos marins préférés dans cette partie du monde, venez nous rejoindre sur Chamicha aux San Blas en cliquant sur le lien suivant.
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Le bout du monde se trouve sur les ilots de la Comarca de Kuna Yala, territoire autonome depuis la révolution Kuna de 1925.



C'est entre récifs coralliens, îles désertes, plages de sable blanc et couchers de soleil idylliques que nous vous proposons de découvrir cet archipel, à la rencontre de ses habitants, les Kunas.

Fervents défenseurs de leur culture et de leur territoire, ils savent partager leurs coutumes et ceci dans un cadre paradisiaque.

Ici encore plus qu'ailleurs, la découverte du Panama a des allures de secret bien gardé.


Pour tout savoir sur le séjour de Chamicha dans ses îles enchanteresses, allez sur le lien 
Chamicha aux San Blas - 2012
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et pour connaître un peu l'histoire cet étrange territoire vous pouvez aller sur

l'histoire des San Blas
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Chamicha y est resté de fin janvier à mi-mai 2012 et y retournera en novembre pour la nouvelle saison des alizés.
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san blas




Après ce tour d'horizon de quelques provinces du Panama qui nous laisse rêveur, et qui pour nous sera au programme de cette année 2012, revenons à quelques particularités de ce pays.


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Après ce tour d'horizon géographique et historique, quelques autres particularités de ce beau pays.


Son artisanat



Toute la richesse ethnique du Panama se reflète dans la variété de son artisanat.

Jusqu'à ce que le pays s'ouvre au tourisme, l'artisanat avait un caractère bien plus fonctionnel que décoratif.
Aujourd'hui, de nombreuses familles d'artisans se lancent dans la création artistique, en exerçant un art qu'elles maîtrisent totalement et qui en constitue souvent leur unique source de revenus.


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panama
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Les festivités


Les Panaméens aiment la fête et tous les prétextes sont bons : cérémonie religieuse, jour férié, représentation folklorique !

Le mois de novembre, particulièrement chargé, a été rebaptisé le mois des fêtes patriotiques : pas moins de trois célébrations successives en l'honneur de l'histoire tumultueuse du Panama !




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Sa musique

La musique, enrichie d'une longue tradition, s'est développée très rapidement au Panama, et un orchestre symphonique national fut créé dès 1910.
Alberto Galimany fut le compositeur panaméen le plus marquant du XXe siècle.

Aujourd'hui, la musique est omniprésente dans la société panaméenne.


Dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent à jouer d'un instrument et participent aux orchestres de leurs écoles.

Outre l'omniprésence de l'accordéon dans la musique, des cris très particuliers, appelés salomas, accompagnent très souvent les champs leur conférant ainsi un style champêtre. Parmi les nombreux chanteurs typiques, citons Victorio Vergara, Alfredo Escudero, Dorindo Cárdenas ainsi que Sony et Sandra Sandoval.



panamaUn personnage mondialement connu et particulièrement adulé au Panama mérite une place particulière : il s'agit évidemment de Ruben Blades.

Voici un petit extrait de Utube (pour autant qu'il fonctionne toujours) :

http://www.youtube.com/watch?v=LtpDWNwdddQ






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Que ce soit dans les transports en commun, dans la rue ou dans les magasins, il y a toujours un air de musique qui flotte dans l'air.

Ces musiques variées invitent à la danse : merengue et salsa bien sûr, mais aussi le tipico, le reggae et la musique congo.


Dans les bus, si vous n'aimez pas la musique, n'oubliez surtout pas de prendre des boules quies ...
Les enceintes criardres et complètement saturées résonnent et font vibrer les tôles ... gare aux oreilles sensibles !

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Ses danses et son folklore ...



La danse folklorique au Panama possède un long et riche passé.
Au départ, amenée par les colons, elle s'est enrichie progressivement d'éléments indigènes et extérieurs tout en se diversifiant selon les régions.

La danse « congo », surtout pratiquée sur la côte de la province de Colón est de forte influence africaine. Mais les danses les plus célébrées au Panama restent la mejorana, le punto et le tambrito, danses nationales pendant lesquelles les danseuses sont vêtues de la pollera.


Mais qu'est-ce donc que la pollera ?


Originaire d'Espagne au 16 siècle, elle est devenue la célèbre robe traditionnelle du Panama.


Il existe un festival annuel la concernant.

La règle d'or : toutes les polleras doivent être faites à la main.


Découverte de ce festival lors de notre balade en Juillet 2012.

Voir le lien dans plus haut dans :

                  " l'île de Coiba les provinces de Veraguas, Herrera et Los santos"

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panama
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Mais surtout le Panama est célèbre pour ...  son canal ...
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Lieu mythique ...  9° 16′ 41″ N -  79° 54′ 47″ W





Long de 80 kilomètres, il unit la mer Caraïbe à l'océan Pacifique à l'endroit le plus étroit de l'isthme.

Plus de 13.000 navires provenant du monde entier l'empruntent encore chaque année.


Un site a été aménagé en surplomb aux écluses de Miraflores, de telle manière qu'il offre une vue dégagée sur le passage des navires, des gigantesques porte-conteneurs, ou de bateaux de croisière qui empruntent l'un des ouvrages technologiques les plus impressionnants au monde.



Le spectacle de ces immenses cargos qui semblent voguer entre deux lignes de terre est étonnant et surtout les voir apparaître derrière un rideau d'arbres en pleine nature loin de l'océan.



La visite était bien sûre d'actualité lors de notre séjour à Panama City puisque l'écluse de Miraflorès n'est quelques kilomètres de la ville.

Nous avons juste choisi un Dimanche pour y aller ... quelques centaines de personnes avaient la même bonne idée que nous ... Pas facile de prendre des photos quand on a notre taille... ils sont grands, ses touristes... enfin, j'ai fait de mon mieux...



Prix d'entrée : 4 dollars pour seulement la vue sur l'écluse et une toute petite du canal, 8 dollars avec la visite du musée et un  petit film historique. Gratuit pour les locaux attestant d'une carte d'identité de Panama. Et moins cher pour les retraités, le Cap'taine a eu de la veine ... on a pu se boire une petite cervesas (bière) avec la différence !!! Ca donne soif, tout ce monde ...
• Les écluses de Miraflores


Parmi les trois ensembles d'écluses de la zone du canal, celui de Miraflores est aménagé en surplomb et offre une vue dégagée sur les opérations en cours.
Des commentaires accompagnant le passage des navires sont retransmis par haut-parleurs en espagnol et en anglais.

15 minutes à peine suffisent pour élever le navire de 9 mètres.

Plus de 100 000 tonnes d'eau douce, provenant du lac Gatún, sont nécessaires pour remplir les sas des écluses et assurer ainsi l'élévation des bateaux.







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• Les écluses de Gatun

Les écluses de Gatún sont très impressionnantes.
Pour élever les navires à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer, les écluses disposent de 3 bassins.
Les portes des écluses pèsent 750 tonnes.


Nous sommes allées les voir de près lors d'une virée à Colon.

3 niveaux de bassins alors qu'il n'y en a que 2 à Miraflorès.



• Le lac Gatun, destination nature et aventure

Le lac Gatun, en raison de sa superficie (425 km2), est le second plus grand lac artificiel au monde.
Il est possible d'y pratiquer le kayak, d'observer la faune abondante de jour comme de nuit, de pêcher, tout en profitant de la nature tropicale environnante.

Hormis le passage du canal pour les bateaux, cette région intermédiaire permet aussi de faire des excursions : exploration de la nature luxuriante, observation des animaux (toucans, crocodiles, singes, paresseux…), tout en navigant à proximité des porte-conteneurs, et autres embarcations en transit sur le canal.


Cette fois, nous y sommes allés en semaine ... nous étions 6 personnes ...

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Le commentateur donnant les infos destinés aux touristes visitant les écluses en grande conversation avec le cap'taine.

Pour info, ce navire de la MSC a dû débourser la modique somme de 383.000 dollars pour relier les 2 océans ...

Voilà qui ferait un joli catamaran pour continuer le voyage.
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Un aperçu de la taille des nouveaux navires qui passeront Panama et qui obligent la constructions des 2 nouvelles écluses adaptées à leur taille gigantesque.
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panamaSur le lac Gatun entre Atlantique et Pacifique



Et Chamicha dans tout cela .....

Courant septembre, nous passons le canal avec Gilles de Samara.
Il a décidé de traverser et comme il a besoin de quelques équipiers (il faut 4 personnes plus le skipper), nous faisons partie de cette expédition ... moments mythiques pour nous tous qui l'accompagnons car c'est la première fois que chacun d'entre-nous vit cela.


Il prépare son bateau à Shelter Bay marina, proche de Colon à l'embouchure du canal et prend contact avec un des agents qui s'occupent des formalités et du matériel nécessaire.
Coût environ 550 dollars sans les divers frais, locations pneus, amarres, agent, mesure du bateau, etc, augmentation prévue à 800 le 1er octobre 2012 (à confirmer), plus éventuellement la caution à déposer auprès d'une banque si n ne passe pas par certains agents (elle sera récupérer plusieurs semaines plus tard) Je ne donne pas de détails, plein d'autres navigateurs l'ont déjà fait. Il suffit de chercher sur internet.




Nous le rejoignons sur place, donnons un coup de main aux derniers préparatifs. Il a déjà installé les pneus et les pare-battages le long des ses coques, il a les fameuses aussières qui permettent de maintenir le bateau dans les écluses, c'est pour cela qu'il faut 4 équipiers, 2 à l'avant et 2 à l'arrière.
Nous protégeons les panneaux solaires car les pommes de touline (utilisée en marine au bout des cordages pour faciliter leur lancement et contenant une pierre pour l'alourdir) risquent de les endommager. Coussins, tapis, le tout bien ficelé.

Marie de Domino et Ulla, un suédois qui va passer aussi le canal prochainement nous rejoignent.

Petite fête à bord avant le jour "J".

Voici quelques photos de ce passage que j'ai mis sur mon album web de Picasa. Cliquez sur le lien suivant :

https://picasaweb.google.com/107711078931050845792/ChamichaPassageDuCanalDePanamaSurSAMARAIILeCataDeGilles

ou si ce lien ne fonctionne pas, essayer celui-ci :

https://plus.google.com/photos/107711078931050845792/albums/5771104638200996097?banner=pwa
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Voici pour ceux qui veulent en savoir plus sans avoir à rechercher,

vous avez juste à cliquer sur le lien ci-dessous pour atteindre cette rubrique
Le canal de Panama - son histoire


Pour ceux qui ont lu le grand chapitre sur l'historique de ce passage mythique, voici maintenant ce qui se passe de nos jours ...
Le canal actuel, coût etc. doc intenret 


Un autre passage du canal  avec nos amis de Jiloumé - novembre 2012

Comme nous sommes devenus des "pros" du passage, il était entendu que nous le passerions avec nos copains les Jilou, chose faite en cette mi-novembre. Nous serons 6 à bord dans un 33 pieds, un peu serrés certes mais l'ambiance est sympa. Gérard et Claudine de Cassiopée viennent faire leurs armes car ils devront le passer fin janvier avec leur bateau.

Contrairement au passage avec Gilles, nous serons à couple d'autres bateaux dans les écluses, une fois avec 2 bateaux à moteur puissants et une fois avec un cata et un autre voilier. Beaucoup moins de travail pour les personnes destinées à maintenir les embarcations avec les grandes aussières.

Tout s'est bien passé, pas de détails, juste que les Jilous étaient plus plus relax à l'arrivée qu'au départ !!! et que les "Cassiopée" repartent réconfortés aussi.
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                                                                                    ouf, mon Jilou, on est de l'autre coté ...


J'en connais 2 qui ont plus le sourire maintenant qu'ils touchent au but, la coque de Jiloumé baigne dans l'eau du Pacifique

Quelques photos de cet autre aventure sur picasa, cliquez sur ce lien :

https://plus.google.com/photos/107711078931050845792/albums?banner=pwa&gpsrc=pwrd1#photos/107711078931050845792/albums/5812292473889194401
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Pour certaines infos concernant le Panama., un autre site m'a été bien précieux, celui de Michel Lecumberry, un ancien navigateur qui a posé ses valises dans le pays voilà pas mal d'années.

Lors d'une petite balade "formalités" avec les Jilou, j'ai eu envie de rencontrer la personne qui avait si bien su "raconter" le Panama ...

Son site est passionnant, comme le personnage ... je me permets d'en reprendre certaines articles,  avec son accord.

Si vous avez le temps, n'hésitez pas à aller faire un tour sur :

                  http://www.sagapanama.fr/


                                  Vous ne serez pas déçu ...


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Panama, c'est son canal ... mais aussi ses chapeaux 
panama
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Cliquez sur ce lien pour en savoir plus ...



Le Panama ... Chapeau !!!
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Que nous réserve encore le Panama ???



La tagua ... ???      de l'ivoire végétal ...







Lors de nos premiers jours passés dans les San Blas, à l'occasion d'une étape dans le secteur de Green Island, nous rencontrons un couple de français vivant à demeure sur un voilier. Leur activité : la fabrication de bijou dans une graine appelée "tagua".

Beaucoup de patiente avant d'arriver à réaliser ce joli pendentif .

Lors de notre séjour à Panama City, nous découvrons dans les boutiques des centaines de petites sculptures réalisées dans cette matière. Donc, comme je suis curieuse de nature, je suis allée me documenter sur internet et voici l'histoire de cette étonnante graine appelée Ivoire végétal ...
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La noix de la tagua


Dans son état naturel, la tagua ressemble à la noix (appelée mococha) pleine de noyaux.
C'est une amande de couleur blanc cassé, dure, lisse, opaque et sa texture ressemble à celle de l'ivoire.
Sa période de maturation varie entre 6 et 12 mois, période pendant laquelle elle durcit, adopte sa taille finale et sa couleur change de blanc à blanc cassé.
La noix mûre mesure entre 3 et 6 cm de long.


Et qu'en fait-on ???

Les propriétés qui caractérisent la tagua et qui en font un produit très apprécié, sont la dureté et la couleur qui rappellent l'ivoire animal.

Utilisation et objets en tagua

L'exploitation de la tagua a commencé à la période de la Colonie lorsque les colons espagnols sont arrivés sur le continent américain.
Depuis le premier contact des étrangers avec la tagua, elle a été utilisée pour la fabrication de boutons, de manches de parapluie et de poignées de cannes, de pipes, de porte-serviettes, de peignes, de pièces d'échecs, de touches de piano, de coupe-papier, et d'autres ustensiles.

Bien des siècles plus tard, la découverte du plastique sonna le glas de la tagua, tandis que les objets de qualité commencèrent à être fabriqués en ivoire animal.



Dans le monde 15 espèces de palmiers produisent l'ivoire végétal.

En Amérique du Sud et Amérique Centrale on trouve les 6 espèces du Phytelephas (du grec Phyton, plante et Elephas, éléphant).

Au Panamá, sur les pentes de la forêt humide, pousse Phytelephas seemannii.




Ce palmier à tronc court d'où émergent de longues palmes en forme d'éventail est appelé ici arbre à tagua (lire tagoüa).

A la différence des autres palmiers l'arbre femelle phytelephas seemannii porte ses fruits près du sol.

De la taille d'un petit ballon chaque fruit est formé par cinq ou six gousses rigides et épineuses contenant chacune de quatre à dix graines de forme et de taille variables.

La graine est constituée d'une coquille rigide sous laquelle une peau marron protége le germe et l'albumen (liquide visqueux et blanc).

Au cours de la maturation, l'albumen s'épaissit peu à peu.
Lorsqu'un fruit est mûr, il se détache du tronc et les gousses éclatent répandant les graines.
Certaines, retenues par des obstacles, vont pouvoir germer et prendre racine, les autres peuvent être récoltées et mises à sécher, l'albumen va alors finir de durcir tout en restant très blanc et donner ainsi l'ivoire végétal.
En France il est appelé aussi dans les merceries qui vendent des boutons d'ivoire végétal, le corozo.


En 1798, les explorateurs espagnols Ruiz et Pavon décrivent pour la première fois ce palmier que les indigènes utilisent à plusieurs fins.
Ils boivent l'albumen liquide, concassent les coquilles pour les utiliser comme pavement des allées du village, se servent des palmes pour la toiture de leurs huttes et sculptent de petits objets dans l'ivoire végétal.


Vers la fin du 19ème siècle, les Allemands seront les premiers à importer des taguas pour fabriquer des boutons.


La construction du Canal de Panama va permettre à d'autres pays européens et aux USA d'importer directement l'ivoire végétal.

En 1910, l'Equateur et la Colombie exportaient plus de 40000 tonnes de taguas.
Dans les années 30, l'arrivée des matières plastiques devait quasiment réduire à zéro l'utilisation de boutons en ivoire végétal, seuls quelques grands couturiers européens font encore réaliser à la main de superbes boutons.


Pour relancer l'exploitation de la tagua, des entreprises de Colombie et d'Equateur se sont tournées vers la réalisation semi-industrielle de bijoux fantaisie.

Au Panama, dans le Darién, sous l'impulsion du Dr John Cubit (Smithsonian Tropical Research Institute) depuis une trentaine d'années les Wounaans et les Emberas utilisent les noix de tagua pour sculpter des animaux de la jungle, certains sont de véritables artistes qui signent leurs réalisations.

On peut trouver de très belles pièces, blanches ou colorées dans les boutiques spécialisées proposant de l'artisanat panaméen de qualité.
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Après toutes ces infos sur ce qui peut se visiter à Panama,


Quelques espèces particulières parmi tant d'autres de la faune et de la flore de ce pays ...



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(ces quelques photos et articles proviennent majoritairement d'internet, seules quelques-unes sont faites "maison". Malheureusement d'ailleurs ...

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Ces quelques planches ne représentent qu'une partie des espèces animales que nous pouvons rencontrer (avec un peu ... beaucoup de chance ...) dans les forêts, cours d'eau, et montagnes ...

panama





panama
panama
panama
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Le Quetzal Resplendissant

L'oiseau mythique des Mayas…

Superbe oiseau de couleur vert rouge et blanc et de longues plumes majestueuses qui ornaient les parures des nobles Mayas.
Le mythique Quetzal Resplendissant est l'hôte des jungles primaires d'altitude, la forêt nuageuse que l'on retrouve tout au long de l'Amérique centrale.

c'est encore le nom de la monnaie du Guatemala


(Photo internet - site de Michel Lecumberry)
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panama
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L'urubu ...

Ils sont présents un peu partout, dans les villes et leurs abords, dans les villages, sur les rives de fleuves, des plages et des îles, seule la dense forêt ne convient pas à leur vol d'envergure.


C'est le premier oiseau qui vient intriguer la curiosité des visiteurs du pays, tout le monde n'est pas ornitho émérite, les questions fusent : - C'est un aigle ? Pas exactement, c'est un vautour.

Comment le nomme-t-on ? La population panaméenne l'appelle le Gallote ou le Gallinazo.
Les scientifiques l'ont baptisé Coragyps atratus et placé dans la famille Cathartidae.


Nous avions rencontré cet étonnant oiseau en arrivant en Colombie au Cabo de la Vela.

Voici un document très intéressant à son sujet (origine internet : Michel Lecumberry)

Cliquez sur le lien suivant : 
L'urubu
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Le paresseux ...
paresseuxQuelques infos sur ce sympathique animal...

Lors de notre séjour à Isla Linton, une habitante du coin se promène avec un sympathique paresseux apprivoisé depuis sa plus tendre enfance ...
Parfaite harmonie entre ces 2 êtres ... mais nous ne les avons pas encore rencontrés

paresseux
Le paresseux
paresseux
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                                                                                    ha,  mais quand même une photo de Chamicha

En revenant de chez Panamarina, ô miracle, 2 sont accrochés dans la mangrove ... à quelques mètres de l'annexe

L'avantage avec les paresseux, pas nécessaire de se presser pour prendre des photos !
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La reinette à yeux rouges ...


Charmante mais difficile à approcher ....

alors pour en savoir plus

la reinette aux yeux rouges
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Le fourmilier géant ou Tamanoir  ...


Le grand fourmilier est classé comme espèce en danger extrême sur la liste rouge de l'IUCN.


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Le grand fourmilier peut ingurgiter 30 000 fourmis et termites par jour !!!

Vous voulez en savoir plus, lisez ce qui va suivre en cliquant sur le lien suivant 
le grand fourmillier ou tamanoir




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l'opossum
opossum


Quelques infos sur ce sympathique animal...
L'opossum 


C'est avec cette petite boule de poils que nous terminerons le chapitre sur la faune du Panama qui ne demande qu'à s'enrichir au fur et à mesure de nos découvertes.


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Voilà, très chers lecteurs, ceci n'est qu'un petit aperçu de ce pays qui relie 2 grands océans, petit pays certes, mais très riche de par ses origines, ses habitants, sa faune et sa flore.




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Pour changer de la chaleur et des cocotiers ...


Nous avons des nouvelles "fraîches" de nos amis Josy et René, de Taravana, depuis le Grand Nord ...

Voici quelques photos de leur cru alors qu'ils se trouvent en cette fin aout 2012 tout au nord du Québec, dans la baie de Baffin, pays des ours blancs et autres sympathiques bestioles ...


Rendez -vous pour une visite sur leur site ...        http://taravana-tdm.com

                             
     

              Vont-ils en ramener un exemplaire pour leurs chers petitous ???
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                                                                                    La grande fierté de René ...
                                                                  mettre un glaçon de 10'000 d'années dans son pastis ...


D'accord, il est un peu de Marseille, ou pas loin, mais son pastis a quand été rafraîchi grâce à de la glace prélevée sur un iceberg ...

Bravo les amis d'avoir oser aller tout là-haut ... à bientôt au chaud dans les Caraïbes ou ailleurs ...



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quelques semaines plus tard ....


Tristesse ....... adieu TARAVANA I ------ bientôt peut-être TARAVANA II ... que s'est-il donc  passé ?


En cette mi octobre 2012, nous venons d'avoir nos amis René et Josy sur skype .... ils ont perdu leur bateau en revenant du grand Nord dans un port au Labrador, à Cartwright.



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Leur site est à jour avec toutes les explications de l'accident survenu lors d'une tempête.

Ils s'étaient réfugiés dans un port à l'annonce de ce mauvais temps et avaient préparé le bateau pour  le mettre en sécurité.
C'est là que le drame a eu lieu.

Je vous rassure, pas de blessé, Josy et René vont bien, en tout cas physiquement et moralement.

Ils assurent, mais la perte de Taravana est dure et va laisser des traces ...
René et son tempérament à toute épreuve pense déjà et espère un Taravana 2 ... et notre Josy est partante alors ...

... affaire à suivre, mais en attendant, il faut que les assurances soient à la hauteur et tiennent leurs engagements.


Bon courage les amis, nous sommes de tout coeur avec vous et on croise les doigts pour que l'assurance ... assure ....



Dernière info pour ceux qui suivent : février 2013, l'assurance a assuré ... et a remboursé ... le nouveau TARAVANA II, un Chatam Extrem en alu de 50 pieds est en cours d'achat du coté de Montréal

A bientot les amis 
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Après cette fin de chapitre "accident" que l'on suit de près,
revenons au soleil ...




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Mais que font-ils pendant tout ce temps ???


Je suis sûre vous vous poser bien souvent cette question



Alors voici donc infos de notre vie ces derniers mois passés au mouillage de Puerto Lindo 

Nous y étions venus avec l'intention de rester quelques semaines et elles se sont transformées en presque 6 mois



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L'anniversaire du Cap'taine, le 6 ème passé à bord, hé, oui, déjà  ...

Au programme, entrecôte chez Jean-Paul à Panamarina avec nos Jilou et l'équipage de Moana, France et Guy.


L'anniversaire du moussaillon a été quand à lui bien calme, rien de spécial cette année


Ca, ce sont les bonnes choses ...

voyons maintenant les autres ...





Grave problème .. . avec notre beau groupe électrogène Honda encore sous garantie. Voilà qui nous prendra presque un mois entre la constatation de la panne et la remise en route.

Panne récurrente,  et malgré des infos de la marque ce serait une première (confirmation lors de recherches sur internet, ce n'est pas vraiment vrai, même si c'est assez rare)

En fait, l'inverter, la partie électronique  qui régule le courant fourni  par le moteur en 220 a lâché. C'est la pièce maîtresse du groupe qui fait tant la renommée d'Honda ... (a lui seul, la pièce coûte environ 800 euros)

donc retour en France de la pièce grâce à notre petite famille parisienne qui repartait, course contre la montre pour faire venir un inverter neuf de Belgique, aussitôt arrivé chez Honda, aussitôt reparti pour Lyon chez nos amis Pierre et Françoise qui l'apporteront le matin à 5  heures à l'aéroport de Satolas vers nos amis de Jiloumé qui reviennent au Panama retrouver leur bateau.

Un grand merci à tous pour votre aide si précieuse, surtout è cette saison pendant laquelle le soleil et le vent sont presque inscrits aux abonnés absents.
Merci aussi à notre copain Marc qui nous a fourni via internet le manuel d'atelier qu'Honda ne voulait pas nous donné ou alors à dose homéopathique. Et merci aussi au service SAV de la marque pour sa rapidité.




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Ensuite, c'est le groupe froid du frigo qui a décidé de nous quitter ... paix à son âme, et sortons les dollars ...

Une virée à Panama ou nous avons trouvé tout le matériel neuf.

Nous avons trouvé un "pro" qui a fait le trajet depuis Colon pour venir l'installer. Nous attendons toujours sa seconde visite pour régler le débit du gaz ...
Malgré sa promesse de revenir le samedi suivant, plus de nouvelles, il ne répond pas au tél quand il voit apparaître notre numéro, la route lui a semblé trop  longue ...

Heureusement nous avions conservé sa grosse bombonne de gaz R134 ...

Après beaucoup de patience et de recherches sur internet, j'ai pu trouver suffisamment d'infos qui, ajoutées aux connaissances du cap'taine et grâce surtout à celles de notre cousin-copain Pierrot, d'autres trucs sur le processus du froid et ses différents réglages. Nous avons de nouveau des glaçons à bord ...

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                                                                        entre la panne et la réparation, il a bien fallu se débrouiller ....
                                                                          le pastis à l'eau chaude, pouaaahhhhh 


Et comme les pannes vont souvent par série, le pc HP neuf rapporté de la France par la famille de Ces-Iles, le clavier fait des siennes et fonctionne par intermittence ... pratique ... sans compter la durée de la batterie qui ne tient pas la moitié du temps annoncé par la  marque.

Ai-je besoin de vous dire dans quelle partie du monde il a été fabriqué ?

Un nouveau clavier est parti de chez HP, un jour, peut-être trouvera-il sa place dans mon ordinateur ... quand ????

En attendant je travaille avec le clavier "virtuel" de windows 7, une lettre à la fois avec la souris ... et comme je trouve cela trop long, nous avons acheté un clavier externe mais voilà, il est en espagnol, alors certaines lettres manquent, sont inversées ou n'existent simplement pas ... comme le "c" cédille


Patience et longueur de temps .....



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et ultime agrément (enfin, à ce jour )... et pas des moindres : la personne qui hébergeait le site est malheureusement décédée, son fils s'engage à prendre la relève, mais silence radio depuis plus d'un mois, il ne répond plus ... et son site d'accès semble muet lui aussi... donc recherche d'un nouvel hébergeur, changement du .com de Chamichaevasion en .fr et réinstallation totale du site pour qu'il soit de nouveau opérationnel sur internet.


Ha, oui, j'ai failli oublié ... le pc sur lequel se trouve toute la navigation a aussi rendu l'âme après plusieurs années de bons et loyaux services ... donc réinstallation des programmes et des cartes de navigation, ainsi que du système de Sailmail pour les mails via la Blu ... encore quelques heures d'occupation.



Ajoutés à tout cela un peu d'entretien standard sur Chamicha comme de la peinture (pas facile de trouver le bon jour sans pluie) et plein de bricoles courantes.

Sans compter le Cap'taine alité presque 10 jours avec probablement une dengue ...



Le moussaillon en a profité pour aller faire trempette dans le secteur avec les copines.


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Notre Florentine; pendant ce temps-là, a trouvé une nouvelle occupation pour ses nuits.

J'explique :
les chauve-souris sont friandes de bananes et nous avons eu quelques petits trous dans les nôtres il y a quelques temps sans savoir à ce moment-là ce qui se passait, maintenant nous savons qu'il faut les cacher ...

Mais ses gourmandes ne reculent pas devant la difficulté  et 2 nuits de suite, Florentine nous a réveillé car une de ces bestioles était tout simplement rentrée dans le bateau.
Pas de chance pour cette visiteuse qui ne savait pas que notre gros Minet, malgré ses 12 ans et son poids, ne manque pas d'agilité

et croc, et crac, 2 de ces croqueuses de bananes ont été croquées
                                                              Nom d'un sssa, ces bestioles-là, ça nourrit pas son sssa ...
                                                              et ça fait un drôle de bruit quand je les croque,
                                                              on dirait du caoutchouc ... j'aime mieux le poisson


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Voilà donc en gros pourquoi nous restons si longtemps parfois dans un secteur qui n'est certes pas le plus exotique, mais qui permet de se dépanner, de recevoir du matériel, bref, de vivre la vie de bateau ...



Toutes mes excuses pour le retard et le blocage du site. Entre Internet pas suffisamment puissant pour la mise en ligne, une panne de notre groupe électrogène  et surtout suite à un changement d'ordinateur moins gourmand en énergie pour travailler, les mises à jour ont pris du retard ...

J'espère que vous me m'en tiendrez pas rigueur ...


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Dernière info 25 nov 2012 : Chamicha était enfin prêt à changer enfin de mouillage après  tous ces mois passés à Puerto Lindo et à retourner sur les San Blas. Mais voilà que maintenant c'est la météo qui fait des siennes ... pluies régulières toujours mais encore plus fortes, vent en fortes rafales malgré ceux annoncés apparemment calmes, et aussi houle importante. Décidément cette saison des pluies ne finira donc jamais ... L'eau dans le mouillage est de nouveau toute marron et charrie des troncs et plein d'autres cochonneries.
Une chose est sûre, sur windguru,  ce n'est pas la jaune du soleil qui domine ...






Noël sera là dans un mois ... déjà,  notre 7ème à bord et comme nous ne savons pas si nous aurons suffisamment d'internet pour une mise à jour du site dans les iles, nous vous souhaitons d'ores et déjà de

                                  Joyeuses Fêtes de fin d'année et une bonne année 2013
                           
                                                                          sous toutes les latitudes







Vous avez pensé à faire votre liste ?  nous, c'est fait, on a commandé in Ipad avec le GPS, la 4G ou au moins la 3G, mais on ne sait pas si la lettre va arriver ...



                            A très bientôt ...


                                                        Chantal et Jean-Claude


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Les San Blas ...
Chamicha aux San Blas - 2012
Chamicha aux San Blas - saison 2013


Mise à jour le 27 octobre 2017
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Texte & photos du moussaillon, plus quelques-unes chipées aux copains.
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