Découverte d'un nouveau territoire ... le Guatemala   


Pays enclavé entre 2 océans, l'Atlantique et le Pacifique, des montagnes, des lacs, des volcans, des forêts tropicales et une culture ancestrale, celle des fameux "mayas"...

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Notre programme ?
Arrivée sur la cote Caraïbe, puis remontée du Rio Dulce jusqu'à la petite ville de Fronteras pour se mettre à l'abri des éventuels cyclones.




Le pays en carte ...
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Le drapeau du Guatemala est composé de trois bandes verticales, bleu ciel et blanche. Le bleu symbolise l'océan Pacifique et l'océan Atlantique qui bordent le pays et le blanc signifie la pureté des valeurs du pays.

Au centre la couronne de rameaux d'olivier entourent deux fusils et deux sabres en croix. Un parchemin est surimprimé portant la mention "Libertad 15 de SEPTIEMBRE de 1821" lui-même surmonté d'un quetzal, oiseau symbole de la liberté.
Le 15 septembre 1821 est la date d'indépendance de l'Amérique centrale obtenue de l'Espagne. Les fusils indiquent la volonté du pays de se défendre par la guerre si nécessaire, les sabres symbolisent l'honneur et les branches d'oliviers la paix.

Le quetzal, oiseau mythique rare et protégé est aussi le symbole de la monnaie du pays

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Quelques paysages typiques de ce pays en attendant d'aller les découvrir par nous-mêmes.

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Où sommes-nous donc venus nous cacher  pour cette saison cyclonique ?.... et bien cette fois, ce ne sera pas sur la mer turquoise des San Blas, mais à l'intérieur d'un pays, le Guatemala en Amérique centrale, à un peu plus de 500 kms au nord du Panama. 


Pour ceux qui ne sont pas venus sur le site depuis notre départ du Panama, vous pouvez rattraper le temps perdu en cliquant sur ce lien qui vous emmènera sur nos dernières escales entre Panama et ici, les îles du Honduras...

24 - Les îles du Honduras - Juillet 2016




Mais si tel n'est pas le cas, continuons notre chemin ... depuis le Guatemala donc ...


Nous avons quitté le Panama début Juin et avons bien pris notre temps pour arriver ici sachant que l'on resterait quelques mois scotchés dans une marina.



Un peu de géographie ???


Le Guatemala est un petit pays qui couvre à peine 1/5e de la France mais qui semble présenter pas mal de diversités ... et qui compte à lui seul pas moins de 21 volcans dont 3 sont régulièrement en activité.

Le pays en carte ... et l'emplacement de Chamicha entre le lac Isabal et El Golfete sur le Rio Dulce, indiqué sur celle de droite.



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Cliquez pour agrandir l'imageChamicha en place pour quelques mois...

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Mais avant d'arriver là ... commençons par le début ...


Pour ceux qui ne connaissent pas du tout ce pays, (comme nous d'ailleurs avant d'y avoir poser nos coques) voici quelques explications sommaires :


Le Guatemala selon "le petit futé"

Qui pourrait imaginer tant de diversité dans un petit pays couvrant à peine 1/5e de la France ! Des hautes terres montagneuses et volcaniques à la forêt tropicale du Petén, de l'océan Pacifique à la mer des Caraïbes en passant par les immenses lacs Atitlán et Izabal, le Guatemala est un trésor de paysages, d'histoire et de cultures.
A peine franchis les champs de maïs des montagnes des Hautes Terres et les couleurs éclatantes des marchés indiens que le voyageur se voit déjà transporté en plein coeur de la forêt vierge du Petén, tel un aventurier, au milieu des papillons bleus, des jaguars et des sites archéologiques mayas dont beaucoup sont encore ensevelis sous leur manteau forestier.
La jungle humide et exubérante fait ensuite place à la Caraïbe et l'exotique Livingston, peuplée de descendants d'esclaves africains. A l'ombre des cocotiers, sur le sable blanc, on y découvrira la culture garífuna et sa délicieuse cuisine, très différente du reste du pays.
Quittez votre hamac et mettez le cap sur les plages de sable noir de la côte méridionale et les déferlantes de l'océan Pacifique, au-dessus desquelles dansent les pélicans. Loin des plaines littorales chargées de mangroves et de bananiers, l'Alta Verapaz, avec ses plantations de café et ses trésors géologiques des grottes de Lanquín, vous offrira également l'opportunité de vous rafraîchir dans les baignoires naturelles d'eau cristalline à Semuc Champey. Et si ces paysages époustouflants vous font tourner la tête, la quiétude d'un petit village des Hautes Terres ou le patio fleuri d'un hôtel colonial d'Antigua vous empliront d'ondes positives mayas... Enfin, au-delà du spectacle de la nature et de l'architecture maya ou coloniale, vous serez charmé par la gentillesse du peuple guatémaltèque. Les " Chapines ", toujours pleins d'humour et de générosité, vous feront vivre un voyage grandiose et plein de surprises !



Un aperçu du Guatemala







Un nouveau président ..... depuis début 2016 ...
                 
                              Jimmy Morales, le comique devenu président .... eux, ils ont osé...


Un comédien sans expérience politique, Jimmy Morales, est élu à la présidence du Guatemala avec 67,4 % des voix. Au deuxième tour, il devance facilement l'ex-première dame du pays, Sandra Torres, qui ne récolte que 32,6 % des votes. Morales devra toutefois composer avec un Congrès où son parti est largement minoritaire.


« Un nouveau Guatemala est possible, mais les pouvoirs magiques n'existent pas », a lancéle  jeudi 14 janvier 2016 l'ancien comédien Jimmy Morales, le 50e président du pays centraméricain lors de sa cérémonie d'investiture. Fini de rire, un vaste travail attend l'humoriste, véritable star du petit écran, élu président de la République le 25 octobre dernier. Désormais à la tête d'un pays en plein malaise social et politique, l'ancien comédien, amateur de blagues potaches, devra en priorité réformer la politique fiscale nationale et renflouer les caisses de l'État, lourdement endetté.


Un peu plus d'info sur cet étonnant président :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jimmy_Morales


Pour en revenir à nous ...


Nous avons quitté Utila, notre dernière escale sur les iles du Honduras donc, vers 10 h du matin le 27 juillet sous un beau soleil... Jolie navigation une bonne partie de la journée. Les orages arrivent dans la nuit... dommage

Nous avons navigué souvent dans des fonds de moindre profondeur en passant rapidement de 600 m à 50 m... et souvent moins. Le capitaine nous fait une route dans des zones de 50m par sécurité. (Si vous agrandissez la carte, vous pourrez voir les hauteurs de sonde).

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Arrivés le 28 juillet 2016 au petit matin à Livingston au Guatemala après une nuit d'orages intenses donc avec parfois même de la pluie.... Avec les éclairs, le ciel était bien souvent aussi clair qu'en plein jour, impossible de changer de cap, notre destination était celle des orages ... Ils n'ont cessé que peu avant notre arrivée à l'embouchure du fleuve au petit matin.

 



Entrée du Rio un peu "chaude" : 2,1 mètres d'eau au sondeur, ne restent 90 cm sous les quillons... Une seule bouée pour signaler le chenal, une multitude de bateaux de pêcheurs locaux avec des filets en travers du passage (raison supplémentaire pour laquelle il faut éviter une entrée de nuit dans cette zone) Heureusement que les copains nous avaient donné des traces et ways points.



Nous sommes dorénavant sur une rivière dans de l'eau douce et celle-ci est nettement moins belle de ce que nous avons l'habitude, surtout en ce début de saison des pluies. Fini le beau turquoise pour quelques mois... Par contre, les vilaines bêtes sous-marines qui sont accrochées sous la coque n'ont pas dû aimer le changement d'eau...


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Première activité, comme toujours, les formalités : appel sur la Vhf de Raoul, l'agent qui va s'occuper de papiers officiels pour notre séjour ici.

Un quart d'heure plus tard, une lancha approche de Chamicha avec 4 personnes officielles sympathiques par ailleurs, toutes montent à bord, posent 3 questions, remplissent quelques paperasses, vraiment histoire de se rendre utiles....
Les voilà repartis, nous descendons à terre voir Raoul pour finaliser tout cela... coût prohibitif ici aussi, mais bon, nous n'échappons pas non plus à ces taxes quand nous arrivons par avion dans un pays, alors il faut faire avec.
Au total pour nous et le bateau surtout qui pourra rester au total trois mois puis neuf mois supplémentaires, soit une année dans ce pays : environ 450 dollars us. (en gros ce montant équivaut aux taxes sur un billet pour une seule personne)



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Livingston est seulement accessible par bateau ou lancha... ici pas la moindre route d'accès par la terre.

Ce village possède la particularité d'être habité par une majorité de population "Noirs", descendants d'esclaves marrons en fuite introduits par les Espagnols et les Anglais dans les Caraïbes : les Garifunas.
On y écoute du reggae et, bien entendu, on y danse sur les ryhmes tropicaux de la salsa, de la cumbia et du merengue... pas pour nous, nous ne resterons que quelques heures ici... un peu dommage...



Petit tour de ville vite fait, un peu dommage d'ailleurs, achat de cartes sim pour le tél et internet, un hamac en filet pour le cockpit, visite de quelques rues puis départ quelques heures plus tard vers 13h.
Il parait que l'endroit peut manquer de sécurité avec des risques de vols de matériel sur le bateau, alors on décide de partir sans passer la nuit ici, d'autant plus que nous sommes le seul bateau au mouillage.


Ici, plein de petits commerces, des vendeurs de rue, pas mal de restaurants, il faut dire que cette partie du Guatemala est assez réputée avec sa rivière et ses lacs et attire une foule de touristes.
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Nous commençons sans tarder la fameuse montée du Rio Dulce, cette superbe rivière encaissée dans un canyon, elle est large et tranquille, bordée par la forêt tropicale et ses arbres géants. Quelques maisons sur son parcours, une église, un ou deux restaurants et hôtels ainsi que des grottes, des sources d'eau chaude,  bref, de quoi occuper les touristes qui parcourent ce trajet en lanchas.



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Sur son passage, le Rio Dulce est agrémenté de deux lacs, El Golfete et celui d'Izabal, et entre ceux- ci, la petite bourgade où nous serons en marina, Fronteras.

Mais en attendant arriver à notre destination finale pour cette saison cyclonique, nous prenons un peu notre temps, histoire de nous reposer de notre grande navigation ...




Une fois le Rio Dulce remonté, nous posons notre ancre dans un superbe mouillage à l'entrée du lac El Golfete, et passons une journée et demie dans cet endroit très bucolique, Texan Bay. Ce paysage ferait plaisir au peintre Renoir, car sur l'eau tranquille poussent quantité de jolis nénuphars blancs, les fleurs préférés de ses tableaux.

Tout autour, de grands arbres tropicaux, avec parfois des orchidées qui pendent gracieusement de leurs branches, de la mangrove, et aussi de très jolies maisons au toit en palme....quelques toutes  petites marinas, un restaurant, et un peu plus loin un petit village de pêcheurs habités par les indiens.

Bon nombres de bateaux sont hivernés ici le temps de laisser passer les cyclones. 
Certains ne doivent plus beaucoup naviguer, leurs propriétaires ayant trouver l'endroit sympa y ont construit leur maison...


Les pluies ont déjà commencé mais je peux profiter le jour de notre arrivée d'une fin d'après midi exceptionnelle de lumière... voici quelques photos de ce charmant endroit...


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Nous quittons notre joli mouillage et remontons le lac El Golfete pour arriver enfin à Fronteras, but de notre voyage pour cette saison cyclonique 2016.


Nous avons réservé une place dans la marina "Manglar del Rio" appartenant à un guatemaltèque, ,  le responsable, un sympathique français, Jean-Claude (hé, oui, encore un) nous accueille avec le sourire et nous indique deux emplacements, celui choisi sera le plus orienté au vent dominant, histoire d'avoir un peu plus d'air dans le bateau.


Nous sommes entourés d'un magnifique parc tropical joliment fleuri.  Le site est aussi agrémentée d'un splendide palapas (grand abri avec une ossature en bois couvert d'un toit en palme, le tout est très aéré), nous avons même une piscine à disposition... avec un BBQ, un coin cuisine et un frigo, de grandes tables, un salon confortable et 3 hamacs... de quoi passer agréablement les quelques mois de la saison des cyclones au calme.

Une fois Chamicha solidement amarré, nous partons découvrir la petite bourgade de Fonteras à peine à 5 minutes à pied et malgré son trafic routier intense et bruyant,  nous sommes au calme.


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Voilà qui va nous changer de nos baignades dans l'eau salée.

Quand il fait trop chaud ou que la journée a été trop difficile... trempette bienvenue, mais parfois l'eau de la piscine est si chaude qu'on ne s'y rafraîchit même pas.

Avec Lisette et Martin de l'eau'dace .... et Sophie et Xavier de Dugong et bien sur le Cap'taine. Comme presque toujours, le moussaillon est derrière l'objectif. 





Río Dulce ou Fronteras est un petit "village-rue" installé au pied d'un immense pont qui enjambe le fleuve. C'est le point de jonction entre le sud du pays et le Petén.

Le bourg est bordé d'étals et de baraquements, de petites boutiques bon marché et d'ateliers de réparation mécanique, de pharmacies, de ferretarias (quincailleries chez nous). Trafic incessant et bruyant de voitures, d'énormes camions, de tuc-tucs (petites motos taxis). Heureusement ce bruit est étouffé par les grands arbres entourant notre marina.




La route très étroite, tout juste de quoi permettent aux gros camions de se croiser, est quasi détruite par endroit, nids de poule à profusion, les couches de goudron superposées les unes sur les autres fondent sous le soleil et sont écrasées sans pitié par les camions qui traversent nuit et jour cette unique voie de passage.

Un immense pont relie les 2 berges du Rio Dulce. Les curieux s'arrêtent sur sa partie la plus haute pour papoter, admirer le paysage, prendre des photos, vendre 3 bricoles, regarder parfois ceux qui y font du saut à l'élastique parfois le dimanche... Tant pis pour les bouchons qu'ils occasionnent...


Voici donc quelques photos de notre bourgade hors du commun ... qui se trouve sur la route CA13, qui relie Puerto Barrios sur la cote caraibe à Cochon, et qui mène ensuite à la capitale Guatemala City à 6 heures de bus.





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                              Assise par terre, une jolie vendeuse de fleurs avec son bambin
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Les chicken bus ... l'équivalent au Panama des Diablo Rojo... ces vieux bus américains recyclés en transport de personnes. Pourquoi chicken (en anglais "poulet") tout simplement car les passagers allant au marché dans les villes voisines emmènent avec eux entre autres des petits animaux de ferme et des volailles, et tout ce petit monde à poils et à plumes voyagent sur le toit des bus avec le reste des bagages.  Un peu similaire aux "diables rouges" du Panama avec leur traditionnelle ambiance musicale parfois assourdissante et leurs multiples croyances en Dieu pendues au rétroviseur censées préserver ses occupants du mauvais sort !
En guise de mauvais sort, la conduite quelque peu musclée des chauffeurs se suffit à elle-même !!!

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Ha oui, j'allais oublier...dans cette toute petite ville... on a retrouvé ici du "vrai pain français" dont on n'a enfin plus honte (par rapport à celui du Panama ou du Honduras ou encore de biens d'autres pays), pain enfin digne de ce nom.

Christian, ex-navigateur (catamaran le Goéland) s'est installé ici, il a crée un sympathique resto "le café de Paris", en fait une crêperie.  Il propose aussi quelques jolies chambres.

Aidé par des marins français de passage,  il a mis au point de jolies baguettes croustillantes et ce, à partir de produits locaux bien différent de ce que l'on trouve en Europe, ce qui n'a pas été pas facile.  Ils ont testé, modifié, et sont enfin arrivés à un résultat plus que convenable... que dire de plus...du bon vrai pain de chez nous !!!

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De l'autre coté du pont qui enjambe la rivière, se trouve le Castillo de San Felipe, construit en 1651 situé 1 km à peine en amont de Fronteras sur le lac Izabal.


Quelques photos du château et d'autres prises depuis le pont

Construit en 1651, le Castillo de San Felipe se trouve à 6 kilomètres de  notre marina, à l'embouchure du Lac Izabal et qui sera pour beaucoup de touristes le camp de base pour découvrir ce merveilleux lac mais aussi le Parc National Río Dulce et le Biotope Chocón Machacas, un des derniers sanctuaires des lamantins des Caraïbes.


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Le Lac Izabal est une des merveilles de la région car il abrite une faune exceptionnelle. En se promenant autour du lac on devrait pouvoir observer des singes hurleurs, des singes araignées, des tatous, des tamanoirs, des coatis, des agoutis ou des toucans, et dans les eaux du lacs vivent des lamantins, des crocodiles, des hérons, des pélicans et de nombreux poissons.

D'une longueur de 45 kilomètres sur 20 de largeur, c'est le plus grand lac du Guatemala et plusieurs communautés Mayas Q'eqchi' se sont installées sur ses rives en vivant principalement de la pêche.
Quelques petites balades en annexe nous permettront peut être d'aller découvrir un peu ce joli lac. Il semblerait que l'on puisse naviguer et mouiller sur certaines parties du lac mais en étant plusieurs bateaux pour des raisons de sécurité.  
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Notre vie à la marina...


Quelques infos sur notre petite vie ici

Ro minet ne sort pas beaucoup du bateau .... un "cerbère" à 4 pattes et une seule tête monte la garde pas très loin sur le ponton, c'est une gentille chienne du domaine, Negra, maigre comme un clou,  maman de 12 gamins chiots pas encore sevrés, qui vient voir s'il n'y a pas quelques miettes à grapiller...  Ro minet reste à bord, et la nuit la porte du cockpit est fermée afin de pouvoir dormir sans avoir à surveiller ses allées et venues hors du bateau. Il y a aussi le compagnon de la chienne, un mahous façon dalmatien revu et corrigé niveau look, pas commode, qui ne ferait qu'une bouchée de notre Florentine. Donc par précaution et histoire d'améliorer son ordinaire,  je donne régulièrement des croquettes à la maman, qui, contente de cette aubaine, vient parfois monter la garde en attendant ses gourmandises... Ro Minet n'aime pas du tout !!!
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                                                                                      Notre ultime fondue achetée sur les iles du Honduras...
                                                                                                            toujours appréciée malgré la chaleur !
Retrouvailles avec Maryse et Christian de Goyave.

Ce sont eux cette fois qui nous ont ramené quelques bricoles de France lors de leur retour en avion. Nous avions tout le stratifié pour leur cata dans Chamicha au départ de la France sous un sommier d'une cabine qu'ils ont récupéré lors de notre arrivée en Martinique, et eux ont à nous ramener eu une petite perceuse, une ampoule 220 v de machine à coudre, une mini caméra, et quelques  autres choses introuvables dans ces pays... C'est ça aussi l'entraide entre bateaux.
Sur la photo ils sont "sérieux" car ils pensent au boulot qui les attend sur leur bateau.... 
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Parfois un petit BBQ à l'abri du palapas, par exemple pour l'anniversaire de Xavier du voilier Dugong, Sophie son épouse, avait organisé une petite soirée qui s'est terminée avec un beau gâteau et quelques bougies et aussi avec deux bouteilles de Jacqueline, notre potion magique à bulles que nous avons encore sur Chamicha. Je crois qu'un petit malin avait inversé les chiffres du gâteau ...

D'autres soirées sans motif, juste pour le plaisir de se retrouver en "famille".
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Tout cela avec bien sûr et toujours quelques bricolages et réparations, couture et autres activités sans lesquels la vie de bateau serait bien monotone !!!



Une spécialité locale appréciée de tous ou presque ...

Le fameux rhum Zacapa du Guatemala, un rhum vieilli en fût de chêne.
Il en existe 3 sortes : le 6 ans d'âge, le 15 ans et le 23 ans.

Certains considèrent ce dernier comme l'un des meilleurs au monde. Bon, on se méfie un peu de ce genre de palmarès, d'autant que nos palais sont habitués à l'extrême qualité des rhums antillais...



Le vieillissement est effectué à plus de 2300m d'altitude, le "Zacapa 15" est le fruit d'un assemblage de futs de rhum ayant contenu des whiskeys américains, du xérès et dans d'autres ayant contenu des vins Pedro Ximénez

Chaque bouteille est unique, elle arbore une bande de "Petate". Cette tresse artisanale unique est un symbole des Mayas signifiant l'union du temps, de l'espace, de la terre et du ciel.
Chaque Pétate est tressé à la main dans quelques villages des départements de Chiquimula, d'El Quiché et d'El Progreso 


Affaires à suivre : notre balade à Copan au Honduras en mini bus et visite d'un temple "maya"

et d'autres promenades encore ...




dont une ou deux bientôt pour aller voir les volcans du Guatemala ...

Pour les amateurs, en attendant 2 articles intéressants sur les volcans en activité :

http://blogs.futura-sciences.com/bardintzeff/2014/03/15/images-de-volcan-les-volcans-du-guatemala/


Début Août 2016, le volcan Santa Maria fait parler de lui. Info sur le site spécifique :
https://www.volcanodiscovery.com/fr/santiaguito/actualites.html



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Le bateau c'est bien donc, mais la vie à terre ce n'est pas mal non plus ... séance Evasion...

Balade au pays des mayas...

Puisque nous sommes sur leur territoire, pourquoi ne pas en apprendre un peu plus sur ces mystérieux occupants ?

Copan est une petite ville nichée dans les montagnes du Honduras, à 12 kms de la frontière du Guatemala et à 4 heures et demie de route de notre marina.
Départ en petit bus privé au petit matin avec l'équipage du voilier Dugong, Sylvie et Xavier.
10 places pour nous 4 ...

Info internet :

Les ruines mayas de Copan, forment un vaste parc archéologique.

Classées au patrimoine de l'humanité par l'Unesco, elles représentent le site touristique majeur du pays.

Si les fouilles n'ont débutées qu'à partir du XIXe siècle, le site fut découvert en 1570 par Diego García de Palacio.
C'est un des principaux sites de la civilisation maya qui réunit 3450 édifices dans un rayon de 24 km. Dans un cercle plus large, les archéologues ont découvert plus de 4500 constructions dans 1420 sites, ce qui signifie que la population maya de la vallée de Copán s'élevait, à son apogée, vers la fin du VIIIème siècle, à 27 000 habitants.

Parmi les plus beaux vestiges de ce site, la stèle de la grande place, avec le portrait des souverains (datant de 631) et l'escalier de hiéroglyphes ainsi que l'Acropole qui comprend les superbes reliefs des sculptures des seize rois de Copan se passant les symboles du pouvoir. Le jeu de balle extrêmement bien conservé est le deuxième plus grand d'Amérique Centrale.





La route est souvent en bien mauvais état. Passage de la frontière Guatemala/Honduras, les camions attendent sagement le lundi pour les formalités de douane.
Les chauffeurs font parfois la sieste dans leur hamac à l'abri du soleil sous la remorque.


Copan, ce ne sera pas le plus grand site maya du secteur mais il faut bien commencer par quelque part...

Quelques photos de notre voyage : le long de la route pour s'y rendre, la ville de Copan et son site maya, la visite d'un parc d'oiseaux, la dégustation de chocolat à la maison du thé et du chocolat ...


L'histoire des "Mayas"
Retour au cata après 3 jours "d'intenses activités" pour retrouver notre Ro minet qui était resté à bord sous la bonne garde de Lisette.



les photos sur un petit diaporama ... cliquez sur le dernier petit signe en bas
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A coté de Copan, la visite de Macaw Mountain,

Très bel endroit dans les hauteurs de Copan. Nous profitons de l'après-midi tranquille avant la visite du site maya du lendemain pour visiter la ville et aussi pour s'offrir un bain de nature. Départ en tuc tuc, ces petits scooters locaux.
Arrivée sous une belle averse mais heureusement celle-ci n'a pas duré.
Macaw mountain est plus un refuge d'oiseaux qu'un zoo. De belles espèces de perroquets, de magnifiques aras, quelques chouettes et hibous, de petits rapaces, tous logés dans de belles volières. Tout cela à l'ombre des grands arbres au milieu d'une végétation exotique traversée par un joyeux petit torrent.

En fait ils récupèrent les oiseaux maltraités et malades ou encore ceux saisis par la police, parfois ceux dont les propriétaires ne peuvent plus garder. Aussi et lorsque cela est possible, certains d'entres eux sont relâchés dans la nature.

Plusieurs photos dans le diaporama ci-dessus.



Au retour un stop assez court pour voir d'autres ruines, celles de Quirigua, nettement moins intéressantes mais le cadre est joli. Toutes les fouilles ont été interrompues faute de crédit.
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Vous venez de faire un petit retour en arrière au temps des mayas... mais savez vous que selon leur calendrier, ces derniers auraient prédit la fin du monde ou quelque chose d'analogue pour la fin 2012 ...

Les prédictions pour décembre 2012 ont été plusieurs annonces de grands changements ou d'événements cataclysmiques pour le 21 décembre 2012. Cette date, qui marque à l'origine la fin des 5.125 années d'un cycle du compte long du calendrier maya, a été interprétée par certains comme la fin définitive de ce calendrier et non celle du monde

OUFFF nous y avons échappé belle !



Entre deux visites loin du bateau, nous profitons d'une belle journée pour aller faire une petite trempette dans une cascade dans la forêt à une heure et demie en annexe en compagnie de Jos et Franck ainsi que de Sophie et Xavier. Une fois les annexes au ponton, il reste environ une petite heure de marche pour rejoindre le site.

Aqua caliente ... et je vous jure qu'elles sont bouillantes, difficile de rester dessous...
L'eau de la "piscine" est agréable mais celle qui coule de la cascade à peine supportable... il faut dire qu'avec tous les volcans qui sont actifs dans cette partie du monde, ça doit bouillonner dur la dessous !


Pour terminer la séquence baignade, une application de pierres chauffées par la cascade, suivi une application de boue aux vertus, parait-il, apaisantes ... le tout avec une odeur de soufre bien caractéristique.





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Les grands enfants s'amusent ....
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et pendant ce temps, juste devant Chamicha à la marina ... Madame la loutre fait son marché...


Ici en eau douce, nous trouvons deux mammifères bien particuliers, les loutres et des lamantins ... mais les uns comme les autres doivent bien souffrir des allées et venues incessantes des lanchas et scooters des mers, le week end particulièrement pour ces derniers. Sans compter les gros bateaux à moteur de loisir qui foisonnent dans le secteur.
Notre hantise à nous marins, en blesser un avec l'hélice de nos annexes.







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Fête de l'Indépendance le 15 septembre au Guatemala.

La toute petite ville de Fronteras où nous sommes est en fête avec le défilé des écoles...je me suis déguisée en photographe reporter...pour le plaisir de vos yeux ! (photos difficiles car beaucoup de contraste de lumière)

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Finies les réjouissances ... pause carénage ...


En ce 20 septembre, nous sommes immobilisés au chantier de Ram Marine ... initialement un simple antifouling, mais en définitive, on décide de faire sabler les coques pour voir ce qu'il y dessous... Nous profitons des prix plus intéressants que dans bien d'autres endroits aux Caraïbes.
Chamicha n'est pas sorti de l'eau depuis notre départ de Sète fin Novembre 2014, il est grand temps d'aller lui gratter son ventre.
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nos beaux poissons sont bien protégés
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La machine à sabler
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Sablage complet des coques, ponçage complet aussi, séchage, divers travaux de remise à neuf, fibre et époxy. Le beau temps est de la partie, peu de pluie, on ne souhaite qu'une chose, que cela continue (en ce 11 octobre, premier jour de grosses pluies, j'en profite pour faire la mise à jour su site, pourvu que ce ne soit qu'une seule demie journée de mauvaise)



Pendant que nos "ouvriers" bossent, les patrons ne chôment pas non plus ... peinture pour le moussaillon, vidange des hélices et autres pour le Cap'taine.

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Quelques travaux ...


Les bancs du cockpit sont tristes ... peints en blanc, ils semblent tout neuf... époxy + en sous-couche sur le teck sans quoi la peinture ne tient pas. Les petites portes de coffre sous la plancha et celui du rangement de la bouteille de gaz subissent le même traitement et ne semblent pas s'en plaindre...



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Les entourages des hublots de chez Lewmar sont esthétiques mais hyper fragiles. On en profite pour les faire renforcer avec deux couches de roving et d'époxy. Le Cap'taine les remonte dans les règles de l'art, le travail avait été parfois un peu fait par dessus la jambe !
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Peinture toujours, les deux grands coffres avant, celui des voiles et celui des cordages et défenses, entièrement repeints aussi. Celui de la baille à mouillage subira le même sort ainsi que celui des réserves d'eau.  Trop beau ... bravo le moussaillon, il n'a pas perdu la main.
Et tant qu'à être dans la barbouille, suite des travaux ... les deux descentes arrières des cales moteurs, histoire de profiter encore un peu plus des bonnes odeurs de peinture...


Les sous-barbe de notre genaker avaient été installé au plus simple mais pas dans le bon alignement au niveau de coques.

Christian de Goyave nous prépare deux superbes renforts en inox qu'il soude lui-même et nous les installe dans les bailles avant avec l'installation de 2 cadènes. Merci Ami Christian
Au moins nous serons mieux équipés, peut-être mettrons nous moins longtemps pour affaler cette magnifique voile. La dernière fois, en arrivant à Utila, elle avait terminée sa course sous le flotteur tribord, pas vraiment au point l'équipage !
Il semble que la voile elle-même soit un peu trop grande d'origine par rapport à ses points d'attache. Maintenant elle devrait être dans les normes... L'avenir nous le dira...
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ça s'affaire sous Chamicha ...

Fernando, notre sympathique ouvrier polit le nouveau gel coat au niveau des lignes de flottaison à l'intérieur des flotteurs, brillance assurée, il faudra faire polisher tout le reste du bateau quand les travaux seront terminés.

Il a droit à son petit Nespresso tous les matins, et à un coca bien frais plus tard. Selon lui, seulement 2 bateaux sur 10 sont sympas avec le personnel du chantier... Son collègue Franzie et lui apprécient ces petits gestes qui ne coûtent pas grand chose mais entretiennent de bons contacts. Ici les gens sont adorables dans l'ensemble. On apprécie le savoir-faire et le sérieux du chantier de RamMarine.



Vous voyez, comme toujours, un bateau, ça demande certes une bonne connaissance de la mer mais aussi celle de l'outillage en général... Il n'y a jamais de quoi s'ennuyer à bord !!!


Epoxy, 3 belles couches, une blanche, une grise et enfin une autre blanche puis l'antifouling, bien noir... dernière finition, amélioration de "l'aquarium" et pose d'une bande d'eau bleu marine... Enfin prêt pour le retour à l'eau après 7 semaines de chantier.



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Pendant notre séjour à terre, Maryse et Christian se proposent de nous garder notre Ro-minet sur leur cata, ils sont au mouillage. Notre adorable matou n'a qu'une envie ici à terre, se faire la belle ! Cela se comprend mais comme elle a déjà échappé à un début d'empoisonnement quand nous étions à Sète sur le chantier avec tous les produits des bateaux, broutant l'herbe contaminée, se roulant dedans avant de  faire une belle toilette bien nocive pour son organisme.
Nous la savons entre de bonnes (non, d'excellentes) mains, elle est cocolée, chouchoutée, gâtée... 

La "télévision" du jour... visite de ces dames oies venant voir s'il n'y avait rien à grignoter du coté de Goyave, Ro minet s'en pourlèche les babines mais Dieu que l'eau est mouillée ... inutile d'essayer de faire un 4 heure avec l'une d'elles !
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Quand même parfois, une séquence "récréation" au milieu du boulot ...

Franck et Jos arrivent en bout de leur temps de séjour ici, leurs 3 mois de visas sont passés, il faut soit sortir du pays pour faire tamponner le précieux passeport, soit aller faire un tour à un port officiel d'entrée, comme celui de Livingston, et là, une autorisation spécifique de 3 nouveaux  mois supplémentaires est accordée aux marins qui sont dans le Rio.

Donc départ en lancha, accompagnés de Maryse et Christian et aussi de Nicolas, le "petit" dernier de la bande (1m95... à coté de lui nous sommes vraiment des nains de jardin)


Remontée du lac et du Rio Dulce, le chemin inverse que nous avons fait pour venir ici.

Une fois les paperasses en ordre, balade en "ville" et repas typique ... un "tapado", une sorte de soupe de poissons et de crustacés entiers, avec lait de coco, coriande et épices.

Un régal, merci les Goyave de nous faire connaître cela .



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Ha oui, j'allais oublié... mais non ce n'est pas vrai ...



                                      """"""  y a de l'anniversaire dans l'air ... nous sommes le 6 octobre  """"


                                        pour ceux qui suivent... le Cap'taine fête ses  ... 27 printemps !!!



Apéro à bord le soir avec les copains ... pas de photo ... flûte

Petit resto en amoureux le jour J au resto Tijax... bon repas, jolie vue, personnel sympathique, le chef est content... que demander de mieux ???
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La vie de chantier, c'est bien, mais la poussière, la crasse, le bateau en désordre, c'est parfois trop... alors en attendant que les travaux puissent reprendre (pluie annoncée), nous décidons d'aller faire une virée dans le pays.


Première visite : Antigua,  l'ancienne capitale du Guatemala

Antigua Guatemala, plus connue sous le nom d'Antigua, est l'ancienne capitale du "Royaume de Guatemala". Elle est connue pour son architecture coloniale de style baroque et de Renaissance espagnole et pour ses ruines causées par les deux tremblements de terre de 1773.
Antigua se situe dans la vallée de Panchoy, encerclée par les volcans de Agua, de Fuego et d'Acatenango.



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Nous avons eu la chance de voir l'un d'entre eux le soir de notre arrivée depuis la terrasse de notre hôtel, le "Fuego" crache ses pierres incandescentes et la lave descend le long de son flanc.
Ce sera notre seule soirée avec ce magnifique spectacle. Les autres jours le ciel sera capricieux et nous privera de cette beauté sauvage.


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    Le palais des Capitaines-Généraux, construit en 1549 - 1558, plusieurs fois reconstruit, fut le siège du gouvernement de toute l'Amérique centrale (le royaume de Guatemala comportait le Chiapas (au sud du Mexique), le Guatemala, le Belize, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica). Il est aujourd'hui occupé par la préfecture, l'hôtel de police et l'office du tourisme (Inguat). Il présente une imposante façade à colonnades, en grande partie d'origine.
    
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Flânons dans les rues d'Antigua ...
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ma chaise au resto... 
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La ville est aussi reconnue pour sa production de café : de nombreuses plantations proposent des visites guidées (Café Azotea, Café Filadelphia...). Antigua compte aussi de nombreux artisans chocolatiers (Chocolalala, Fernando...) et un musée du cacao et du chocolat dont l'entrée est gratuite. Nous y avons dégusté quelques truffes dont une au rhum local "Zacapa"... un délice ... 
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L'hôtel de ville, au nord de la place d'Armes, l'un des rares édifices d'Antigua à ne s'être jamais écroulé lors des tremblements de terre.
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    L'église de La Mercedes construite au XVIe siècle, détruite, puis restaurée. La façade baroque  datant du XIXe siècle a été restaurée récemment. Elle se caractérise par des motifs décoratifs en stuc blanc sur fond jaune d'une grande finesse

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Le soir de notre arrivée, juste avant la Toussaint, et ceci uniquement un soir par an, les habitants envoient des messages à leurs disparus par le biais de petites montgolfières colorées ... certaines s'embrasent déjà avant leur envol, les autres rejoignent les esprits tout là-haut dans le ciel. La place centrale d'Antigua est noire de monde, petits et grands s'évertuent à faire partir ces messagers quelque peu particuliers.
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Rencontre amicale avec Rosy et Pacco, deux sympathiques marins avec lesquels nous visiterons quelques endroits typiques. D'autres couples font partie de notre balade pour aller voir les cerfs-volants géants. 
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Le Guatemala ce sont aussi des transports en commun peu communs... les chickens-bus ... nous en avons découverts beaucoup plus à Antigua que dans le Rio Dulce.
Déjà quelques infos à leur sujet plus haut dans le site. Ceux ci sont resplendissants de couleurs et de chromes rutilants.

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Changeons de sujet et allons découvrir quelque chose d'assez inédit.


Les cerfs-volants géants de Santiago, les "barilletes" : au départ d'Antigua 


Le Jour des Morts est un des événements les plus attendus et les habitants s'affairent quelques jours auparavant à nettoyer le cimetière et à raviver les couleurs des tombes et des croix.



C'est l'une des plus belles fêtes religieuses du Guatemala. Un moment incroyable où se mélangent, une fois par an, traditions catholique et maya, mythes et légendes. Cela se passe dans le lieu le plus inattendu qui soit : c'est le festival des barilletes, dans le cimetière de  Santiago Sacatepéquez. Un autre lieu est aussi à l'honneur, la ville de Sapango. même genre de spectacles.


Ce 1er novembre, nous sommes allés à Santiago, . Sapango, ce sera pour l'an prochain... trop de monde pour le Cap'taine dans la même journée...


Ce sont 2 cimetières célèbres depuis lesquels les guatémaltèques envoient des "messages" à leurs défunts par le biais de grands cerf-volants dont le diamètre dépasse parfois 15 mètres. Malheureusement, ces immenses machines volantes sont bien trop lourdes pour pouvoir voler, mais le spectacle est néanmoins étonnant. Une fois assemblées au sol, il faut plusieurs dizaines de jeunes gars tous vêtus de noir pour les hisser. La préparation et la décoration de ces "machines non volantes" demandent plusieurs mois de travail et c'est seulement le jour "J" que la structure faite d'énormes bambous est mise en place et sur laquelle est arrimée la toile décorée préparée pendant l'année qui précède cette fête.

Nous sommes venus en mini-bus avec quelques autres couples de navigateurs que nous abandonnerons en milieu de journée, eux partent sur le site de Sapango, nous restons à flâner dans cette immense rassemblement et rentrons à l'hôtel en bus local, un  "chicken-bus".

Je vous laisse découvrir quelques photos de cet immense rassemblement, ochlophobes (peur de la foule)... s'abstenir ...

Grande occasion pour les familles de se retrouver, une sorte de grande kermesse à ciel ouvert... marchands ambulants, restaurants de rues, vendeurs de tout et de rien, bref, de quoi s'occuper les yeux et éventuellement se remplir le ventre de spécialités locales !


Celui sous lequel nous sommes photographiés est un "petit modèle", il fait partie de ceux qui peuvent s'envoler.
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Ce jour-là des milliers de personnes s'y retrouvent avec des cerfs-volants qu'ils ont fabriqués avec du papier de Chine ou achetés dans le commerce ou au bord de la route.
Le but : envoyer par leur biais des messages aux défunts, faire fuir les mauvais esprits et aussi, pour les jeunes, se retrouver pour une grande fête durant laquelle les tombes sont allègrement piétinées, labourées, quand elles ne servent pas tout simplement de promontoire aux spectateurs.
Quel dommage, certaines avaient été si amoureusement fleuries.
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Retour le soir à notre hôtel bien fourbus, nous n'avons plus l'habitude des bains de foule.






Quittons Antigua pour rejoindre Panajachel sur le lac Atitlan et dans la lancée visite de la ville de Chichicastenango (prononcé tchitchicastenango) ou la « Ville d'orties », surtout célèbre pour son marché.




Le lac Atitlan tout d'abord ... Altitude 1'562 m

Le lac Atitlán est un lac d'eau douce "endoréique" situé au sud-ouest du Guatemala, à 108 km à l'ouest de la capitale Guatemala. Sa superficie est d'environ 130 km2, mesurant 18 km de longueur sur 8 de largeur.



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L'origine du lac est volcanique, il remplit une large caldeira formée lors d'une éruption il y a 84 000 ans !
Plus vieux ou moins vieux que nos volcans d'Auvergne ??? affaire à suivre...

Alors pour la petite histoire des termes savants, endoréique signifie : L'endoréisme (du grec ancien: endo : en-dedans, et rhein : couler) est un terme d'hydrologie décrivant un bassin versant clos retenant les eaux (superficielles ou non) dans une dépression fermée. Tout apport hydrique (pluie ou autre forme de précipitations) ne peut quitter un bassin endoréique que par évaporation ...

Ce lac semble d'ailleurs sujet à une pollution assez importante due aux quelques villes et villages qui bordent ses rivages  Sa contamination a pour principales causes : la croissance urbaine non planifiée et aussi la gestion incontrôlée des déchets qui sont déversés directement ou de ses affluents et aussi à l'usage intempestifs d'engrais chimiques sur ses parties cultivées.


Il est le lac le plus profond d'Amérique centrale avec une profondeur maximum de 340 mètres environ (mesuré) et est bordé au sud par trois grands volcans : le San Pedro, le Tolimán et l'Atitlán qui culmine à 3'537 m.



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Santiago est la plus grande commune en bordure du lac (on y accède en lancha) mais Panajachel la plus développée touristiquement.
C'est là que nous avons trouvé un sympathique hôtel, la "posada de los volcanes", étonnant comme nom ! faut-il traduire ???

A l'entrée un joyeux perroquet nous souhaite la bienvenue en espagnol : hola !!!
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Un fort vent le "Xocomil" peut se lever dans la journée, rendant périlleuse la navigation sur le lac par les vagues qu'il soulève. On a vu... rien à envier à notre lac Léman à ce niveau, pour débarquer de notre barque, il faut s'accrocher ! La photo donne l'impression de calme mais détrompez vous, la réalité en était tout autre.

A l'époque précolombienne le village s'appelait Ahachel ou Panahachel, ce qui veut dire dans la langue des Mayas Cakchiquels "Lieu des roseaux et des guérisseurs", les deux étant très abondants dans la région.

Aujourd'hui, Panajachel est une ville touristique à souhait et il est difficile d'y déambuler sans être sollicité à chaque mètre parcouru ...

De nombreuses agences de voyages, des hôtels,  des restaurants, des bars et une quantité incroyable de boutiques d'artisanat se sont installés de part et d'autre de la Calle Santander, la rue la plus fréquentée de la ville.
Impossible de s'ennuyer ici, les amateurs de tourisme vert se replient vers les villages alentour



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12 villages bordent les bords du lac largement imprégnés de la culture traditionnelle Maya.
Nous n'en visiterons que 4, dont 3 en lancha : San Marcos la Laguna, San Pedro et San Juan et un en tuc tuc : Santa Catarina.



Des costumes typiques sont portés par la population avec une couleur spécifique pour chaque village. A Santa Catarina, les femmes portent le "huipil"(blouse traditionnelle brodée) de couleur bleu turquoise. A un autre endroit, ce sera le rouge qui prédomine. En général, les hommes portent une sorte de pantacourt brodé multicolore retenu par une ceinture.

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Quelques photos prises en visitant ces villages
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Un mythe, une légende .... plusieurs versions ... ???

À Santiago et sur les bords du lac, il "existe" un personnage énigmatique :  Maximon, sorte d'idole issue du syncrétisme entre le monde maya et la religion catholique qui est vénéré en permanence.

Diverses versions existent et se mélangent

Maximón est assimilé à Judas qui aurait trahi Jésus pour quelques pièces d'or, et c'est pour cette raison qu'on lui rend visite pour recevoir son aide quand il s'agit de commerce, les études et les guérisons miraculeuses. C'est un personnage taillé dans un tronc d'arbre, vêtu de vêtements colorés, fumant une cigarette et portant un chapeau noir.

Les fidèles lui apportent des offrandes (dont de l'alcool et des cigares) dans une ambiance festive. Les petits enfants du village, pour un cadeau ou quelques piécettes, guident les touristes curieux dans le faubourg où il réside. Nous n'avons pas eu le temps d'aller le chercher mais voici une autre petite histoire sur son origine


Noyé dans les fumées d'encens, on le découvre drapé dans des foulards colorés, une cigarette à la bouche, les yeux fixes de sa tête en bois qui vous observent étrangement… Figure emblématique de la culture guatémaltèque, ce personnage, représenté par une statue, est adulé tout autant que craint. On vient lui demander chance, amour, argent, guérison.


La version qui fait le plus l'unanimité serait la suivante :

Un jour, un homme est descendu des montagnes du lac,  complètement nu. Les habitant de Santiago l'ont accueilli, se sont occupé de lui, l'ont nourri et vêtis. L'homme qui s'est révélé être un magicien commence alors à recevoir des cadeaux de la part des habitants qui souhaitèrent bénéficier de ses pouvoirs. Mais un jour, cet homme qui aimait profiter de tous les plaisirs de la vie, est surpris avec une femme mariée. Cet acte lui vaudra la mort : il est en effet massacré par les hommes du village. Sa disparition affecte l'ensemble de la communauté qui ne profite plus des faveurs du magicien.

Je vous laisse, en attendant de le rencontrer peut-être un autre jour si on retourne dans ce secteur



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Poursuite de notre balade ...

Départ au petit matin de Panajachel pour "Chichicastelnango"




La ville est située dans les montagnes, à 1'965 m d'altitude, et à environ 140 km au nord-ouest de la capitale et à 38 kilomètres de Panajachel, c'est aussi l'une des destinations les plus visitées du pays ...

Comme nous sommes dans le secteur, nous prenons un petit bus qui nous emmène en 1h30 découvrir ce fameux marché tenu deux fois par semaine, les dimanches et jeudis. Nous sommes en compagnie de Pacco et Rosy, avec lesquels nous avons passé quelques moments agréables du coté d'Antigua et de Panajachel.

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Chichicastnango a longtemps été l'un des centres de commerce les plus importants de toute la région maya.
Les vendeurs ne sont pas seulement de l'ethnie Quiché, originaires de la région, mais aussi de partout au Guatemala. Ils représentent beaucoup des groupes linguistiques et ethniques du pays, dont les Mam, Ixil et Cakchiquel.

Ils vendent de la poterie, de l'ébénisterie, des condiments, des plantes utiles pour la médecine, des bougies, du pom et du copal (des encens traditionnels), de l'hydroxyde de calcium (utilisé dans la cuisson des tortillas), des meules, des animaux (cochons, poules...), des machettes et d'autres outils et tout le nécessaire utile à la fabrication de textile.


En flânant à travers les ruelles du marché ...





Le centre du marché abrite des comedores, des petits stands qui vendent des plats typiques de la région. Toutefois, les produits les plus célèbres du marché de Chichicastenango sont les blouses brodées, appelées huipils, portées par les femmes, et les masques utilisés par les danseurs traditionnels.

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Toujours à Chichicastelnango

L'église Santo Tomás et son ancien monastère dominicain de plus de 460 ans. Cette église construite en 1540 est fréquentée par les indiens Quichés qui implorent les forces de la nature pour obtenir de bonnes récoltes ou recouvrer la santé, faisant brûler de l'encens et des bougies à l'intérieur du temple catholique et sur les 18 marches de l'escalier représentant selon eux les 18 mois de 20 jours du calendrier Maya. Les jours de marché, en tout cas au moment de la Toussaint, elles servent aussi aux fleuristes venus vendre de quoi décorer les tombes de leurs ancêtres.




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Les tombes colorées du cimetière.

Chaque couleur ayant une signification précise pour les Mayas.
Rouge, jaune, vert, rose, bleu... toutes les couleurs ont leur raison d'être :
le blanc est symbole de la pureté et cette couleur est le plus souvent réservée aux pères tandis que les mères sont enterrées dans une tombe de couleur bleu turquoise.
Coïncidence avec les goûts occidentaux ou pur hasard, le rose est la couleur des filles tandis que le bleu céleste est réservé aux garçons.
Le jaune est la couleur réservée aux grands-parents, symbolisant la protection du soleil sur l'humanité.


C'est sur cette note de couleur bien particulière que nous terminons notre visite.


Prochaine destination : le nord du pays, Flores et le site maya de Tikal





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Dans le nord, Flores et Tikal - mi décembre



Départ prévu de notre marina dans la matinée pour prendre le bus de 9h30. Tout est en ordre sur Chamicha, nos amis Goyave garde Florentine, nous sommes dans les temps pour une fois.
Mais .... c'est sans compter un évènement de dernière minute : Surprise à mon retour de la douche. Negra, la chienne de la marina, ne vient pas faire sa fête habituelle en me voyant mais est terrée sous des arbres sans bouger.
J'apprends enfin que dans la nuit, elle a eu maille à partir avec un porc-épic et ce dernier semble avoir gagné... notre malheureuse copine (enfin débarrassée de ses 12 chiots depuis quelques temps) n'a rien trouvé mieux à faire que de tenter d'attraper cet animal piquant. Résultat, la bouche, la langue, la truffe, le palais, la patte avant gauche truffés de gros piquants de plusieurs centimètres. Vision terrible de la voir comme ça. La pauvre bestiole était bien incapable de s'en sortir seule, elle serait morte de faim ou d'infection. Ses propriétaires semblaient au courant mais n'ont évidemment pas l'argent pour la soigner. J'appelle sans tarder le véto (celui de notre Rominet) Maryse de Goyave me prête main forte, on calme la chienne, on cherche une brouette, on la place dedans, panique à bord, pauvre Negra, douleur et affolement... on la câline, elle finit par se calmer. Une heure plus tard le veto arrive, il la prend, l'emmène à son cabinet, l'endort, retire 57 piquants (sans compter ceux que l'on a déjà retirer auparavant). oufff.... mais on a raté le premier bus et failli de justesse rater le suivant !!! pas grave, notre Negra s'en est sorti... mais quelques épines sont encore là, inaccessibles pour le moment, elles ressortiront avec le temps. on la cocole, on la contrôle, on lui donne des antibios pour éviter une infection, on retire encore des épines...
Si un jour votre chemin croise celui d'un porc-épic, n'essayez pas de le mordre !!!

Episode "animal" ... Notre Florentine a goutté involontairement l'eau douce du Rio ... pas fait exprès ! mais le résultat était là... récupérée toute mouillée sur un cata voisin. Plus qu'à se faire une toilette ...




Retournons à notre voyage dans le pays

Une fois notre Negra prise en charge, on a quand même pû attraper en route et in extremis le dernier bus qui venait déjà de repartir de son arrêt officiel.
4 heures de route plus tard (parfois cahoteuse), nous arrivons à Flores


Flores, la capitale du département du Peten, sur le lac Petén Itzá dans le nord pas très loin de la frontière avec le Mexique. 


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Florès est une petite île (reliée à la terre ferme par une chaussée de 500 m) sur laquelle se trouve une très jolie petite ville coloniale et colorée.
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La petite bourgade est composée de jolies rues pavées, parsemées de petits hôtels et de restaurants. Des maisons particulières plus ou moins bien entretenues, quelques commerces aussi. 
On peut en faire le tour en une bonne demie heure mais en bien plus longtemps si l'on prend le temps de flâner ou de s'arrêter prendre un verre à l'heure du "Happy hour".



Tikal, le plus grand site maya du Guatemala à 64 kms de là


Au coeur de la jungle du Peten, dans une atmosphère tropicale, enfouie sous les grands arbres et où résonne les hurlements des singes-hurleurs, où les singes araignées sautent de cimes en cimes où parfois on peut deviner au loin les rugissements des jaguars, s'élèvent les ruines gigantesques de la plus extraordinaire cité des Mayas.



Visite du site sur une journée. Entrée 25 quetzals pour les locaux, 150 pour les touristes (20  euros) !!! Parait que les voyages forment la jeunesse mais ils vident aussi les porte-monnaie !!! vive le tourisme...




Au cœur de la jungle, dans une végétation luxuriante, Tikal est l'un des sites majeurs de la civilisation maya qui fut habité du VIe siècle av. J.-C. au Xe siècle de l'ère chrétienne. Son centre cérémoniel comporte de superbes temples et palais et des places publiques.

Nous traversons une magnifique forêt dans laquelle les singes "atèle ou araignée" se baladent dans la cime des grands arbres,

Quelques échoppes de souvenirs à la sortie du site.
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Tikal, "le lieu des échos", était pendant 2000 ans la plus grande des cités du Monde Maya et a été  habitée dès le VIIème siècle avant J.C..

Les premiers édifices datent du IIème siècle avant notre ère. Tikal fut influencée par les civilisations venues des montagnes du Guatemala et par les Olmèques qui arrivèrent depuis le Golfe du Mexique.

Je ne vous raconte pas l'histoire de Tikal, internet s'en chargera mieux que moi. Par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tikal



A ce jour il n'est plus possible de monter sur les temples par les marches suite à un accident survenu assez récemment dans lequel 7 personnes seraient décédées suite à la chute d'une d'entre elles... L'un des temples, celui du "serpent bicéphale" mesure 64 m de haut ... soit l'équivalent d'un immeuble de 20 étages... imaginez la chute même en cours de montée ...
Cliquez pour agrandir l'imageDes noms évocateurs d'ailleurs pour ses temples ...


Temple du Grand Jaguar

Temple du Grand Prêtre

Temple du Serpent à Deux Têtes

Palais des Chauve-souris

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Si j'avais eu la chance d'avoir un drone, voilà ce que vous auriez pû voir ... donc photo internet mais qui donne une meilleure idée de la taille de cette cité

Alfred Percival Maudslay, né le 18 mars 1850, mort le 22 janvier 1931 est un diplomate britannique, explorateur, photographe et archéologue. Il fut l'un des premiers européens à étudier les ruines maya.
Photo prise en 1881 - imaginez ce qu'il a fallu déforester pour arriver à mettre à jour ce site.
Voici une maquette de ce que devait être Tikal. Aujourd'hui la végétation a repris ses droits.

En 1979, il a été inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO

Le Parc National de Tikal couvre une superficie de 576 km².

Il a été créé le 26 mai 1955 sous les auspices de l'Instituto de Antropología e Historia et a été la première zone protégée du Guatemala.


Peu de sculptures, peu d'explications sur le site lui-même. 
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Dès le début de la visite, ma belle paire de Nike "quasi neuve" de 8 ans mais quasi jamais portée  a déchappé, le chef m'a fait une réparation pour le temps de la visite puis direction "poubelle" au retour.
Les chaussures du Cap'taine subiront le même sort pour le même souci à la fin de notre périple. L'autre jour, c'était celles de nos amis... Vive les claquettes...


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Un coati pas sauvage recherche quelques gourmandises dans le secteur des abris à touristes, plus loin une sorte de "dindon paon", en fait un "dindon ocelé" lisse son magnifique plumage et ne nous gratifiera que d'une demi roue !
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Un crapaud "feuille-morte", une espèce très rare semble-t-il, croise notre chemin, quasi impossible à repérer, camouflage parfait. 
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Un toucan avec son grand bec coloré joue à cache-cache et n'a pas envie d'être photographié.
Une multitude de jolis oiseaux colorés, un héron perché sur une seule patte, des crocos invisibles dans un étang et quelques tribus de singes araignées.


La nature réserve plein de surprises ici mais malheureusement nous n'aurons pas la chance d'apercevoir Senior Jaguar... hormis en peinture dans les échoppes et sur les tee-shirt !
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Notre visite de Tikal s'achève, retour à l'hotel à Flores puis départ le lendemain pour rejoindre Chamicha et Florentine qui était le temps de cette escapade sous la surveillance de Tonton et Tata Goyave !


On nous avait promis un bus grand standing en 1ère classe pour le retour mais le gars de l'agence s'est trompé de destination... nous aurons un beau bus local... pas le pire ... mais quand même... enfin, contents d'être arrivés à bon port après 4 bonnes heures de route.
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Ce bus avait déjà dû connaître des jours meilleurs...
pare-brise un "peu" étoilé, pas d'essuie-glace à droite, redressage de la partie avant à la guatemaltèque, pas trop vilain de dehors... mais l'intérieur !!! et le clou, la vitre de sécurité sortie de secours à coté de notre siège, position définitive ouverte à la pluie avec deux bonnes vis ! Prière de voyager avec son tourne-vis en cas d'accident !

Savez vous que la plupart des bus de ligne ici, style la "Litégua", ont une particularité ... la vitre latérale à coté du chauffeur est recouverte d'une plaque d'acier et seule une toute petite partie est découverte sur le haut pour lui permettre de voir éventuellement sur sa gauche. Pourquoi ? car les bus sont la proie fréquente de brigands qui tirent en premier sur le chauffeur afin d'immobiliser le véhicule pour voler ensuite les passagers, d'où un taux de mortalité assez important pour ce genre de métier.

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Noël approche à grands pas... il est temps d'aller s'approvisionner ... les étales regorgent de nourriture, de jouets, de fleurs et de pétards ! Ce soir-là tout le Guatemala fête Noël avec force bruit... 
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A la marina, il est temps de se préparer aussi, il reste bien peu de monde, tous les grands tirants d'eau sont partis le week-end des grandes marées (pour sortir di Rio Dulce car les fonds sont très peu profonds) 
Ici pas de foie gras, pas d'huitre, pas de moule, pas de chapon, mais, mais.... Michel de Tao se propose de nous minoter une paella... originaire d'Espagne, il va aussi nous concocter aussi une excellent sangria !!! Hola !

Le plus difficile sera de trouver tous les ingrédients, sa femme Nathalie et moi sommes chargées de cette lourde tache ... mais on s'en tire assez bien ... le plus difficile de difficile, trouver le plat, la fameuse "paella" et un feu adéquate, il faut dire qu'ici, ce n'est pas le met national même si on parle espagnol ! Après maintes allées et venues dans notre petit Fronteras, on arrive à trouver l'objet de nos rêves, ouffff, il était temps, toutes les courses étaient déjà faites et cuire tout cela dans une bassine en plastique (seul grand récipient qui avait la bonne taille) n'aurait pas été ingénieux !

14 convives ... 2 petites filles et un bébé ...Une belle soirée qui se termine à 2h du mat' et le lendemain pour terminer les restes. Un bon Noël en somme... sans neige une fois de plus, comme vous ...


Cliquez pour agrandir l'imageUn sapin un peu spécial mais qui a bien fait son effet
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  L'équipage de Chamicha vous souhaite un







                     
                                                             
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et puisque la fin 2016 approche à grands pas, recevez tous nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année


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Nous voici en 2017, il est temps de quitter notre ponton, bon nombre de bateaux sont déjà partis du  Rio, surtout ceux qui ont de grands tirants d'eau. Ils ont dû profiter de la "grande marée" du week end du 17 - 18 et 19  décembre pour passer la "barre" à l'entrée du rio. Pas de problème pour nous, nous ne calons qu'un mètre vingt.

Des amis vont arriver de France pour passer quelques semaines dans le secteur, au programme... la descente du Rio et mettre le cap sur le pays voisin, le Bélize.

26 - Le Bélize  - début 2017


Mise à jour le 27 octobre 2017
Québec - Canada
Texte & photos du moussaillon, plus quelques-unes chipées aux copains.
Avec l'aide précieuse de divers guides de voyage et d'Internet
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